Estampilles sur sigillée arétine et du sud de la Gaule.
Gobelet en verre moulé (époque de Néron).
Datation :
2e et 3e quarts du Ier siècle.
Lieu de conservation :
Bibliographie :
de KISCH (Yves), Gallia, t. 33, 1975, p. 453-455.
Catalogue des céramiques
87085. 13 - 01
Couvercle aux parois divergentes convexes ; rebord incliné vers l'extérieur, lèvre plate ;
pied en couronne bas aux parois divergentes concaves ;
céramique tournée, couleur blanche en surface et sur les cassures ;
inclusions grossières : quartz irrégulier en proportion moyenne ; surface lissée.
H. tot. : 54 mm. D. max. : 250 mm. D. base : 57 mm. D. ouv. : 217 mm.
- Cette forme est connue à Aulnay-de-Saintonge (Charente-Mme) dans le premier tiers du Ier s.
(TASSAUX, 1984, p. 128 et pl. 20, n° 233).
- Elle existe aussi à Saintes vers 70-80 (SANTROT, 1975, fig. V, n° 65).
- Forme semblable, non datée, à Pépiron (Charente-Mme) (GABET, 1969, p. 48, fig. 5, n° 1).
87085. 13 - 02
Plat-creux aux parois divergentes rectilignes ; rebord incliné vers l'intérieur, lèvre ronde ;
base annulaire, assise concave ; céramique tournée, pâte de couleur rouge brique, noire en surface ;
inclusions fines : quartz régulier peu visible, mica ; surface polie. Filet soulignant la lèvre.
H. tot. : 72 mm. D. max. : 258 mm. D. base : 80 mm. D. ouv. : 246 mm.
- Cette forme est connue à Saintes où elle a été fabriquée vers 15-40 de notre ère (SANTROT, 1979, p. 88, forme 116).
- On la trouve également à Rennes sous Auguste - Tibère (GALLIOU, 1980, fig. 36, n° 12).
- Elle est également fréquente en Bretagne entre 30 et 70 (MENEZ, 1985,p. 58-59, forme 53 ou 55 et pl. 119.
87085. 13 - 03
Ecuelle aux parois divergentes rectilignes ; rebord incliné vers l'intérieur, lèvre ronde ;
céramique tournée, pâte de couleur grise, noire en surface ;
inclusions fines : quartz régulier en proportion moyenne, mica ; surface lissée.
Lignes horizontales polies sur les parois internes.
H. tot. : 80 mm. D. max. : 240 mm. D. base : 80 mm. D. ouv. : 215 mm.
87085. 13 - 04
Ecuelle aux parois divergentes convexes ; rebord en méplat débordant, lèvre ronde ;
base annulaire, assise concave ; céramique tournée, couleur grise en surface et sur les cassures ;
inclusions moyennes : quartz irrégulier en proportion moyenne, mica ; surface lissée.
H. tot. : 65 mm. D. max. : 210 mm. D. base : 74 mm. D. ouv. : 174 mm.
- Cette forme est connue en Campanienne (LAMBOGLIA, 1952, forme 36 et MOREL, 1981, type 1281 b1).
- Elle se trouve également à Roanne vers 75-50 av. J.-C. (PERICHON, 1977, p. 73, pl. 13, fig. 4).
- En Suisse, cette forme existe en imitation de sigillée sous Claude-Néron (ROTH-RUBI, 1975, n° 24, pl. 2 et p. 257-258).
- Elle existe aussi à Blicquy dans la seconde moitié du Ier s. (De LAET, 1972, t. D/XIII, pl. 116).
- On la trouve également à Cabasse (Var) dans la seconde moitié du IIe siècle (BERARD, 1980, fig. 4, n° 35).
87085. 13 - 05
Ecuelle aux parois divergentes rectilignes ; rebord incliné vers l'intérieur, lèvre ronde ; base annulaire, assise concave ;
céramique tournée, pâte de couleur grise, noire en surface ; inclusions très fines : quartz régulier, mica ;
surface polie.
H. tot. : 70 mm. D. max. : 234 mm. D. base : 88 mm. D. ouv. : 220 mm.
- Cette forme est un mélange d'une variante haute de la forme Lamb. 7 et des jattes indigènes
(ARCELIN, 1973, p. 135, fig. 25, n° 48 et MOREL, 1981, pl. 43).
- Elle est connue à Lagaste (Aude) dans la première moitié du Ier s. av. J.-C.
(RANCOULE, 1969, p. 54, fig. 18, n° 24 G).
- On la trouve également à Gergovie (Puy-de-Dôme) sous Auguste (LABROUSSE, 1948, p. 79, fig. 24 et PERICHON, 1977, pl. 39, n° 3).
87085. 13 - 06
Ecuelle aux parois divergentes rectilignes ; rebord incliné vers l'intérieur, lèvre ronde ;
base portante, assise plane ; céramique tournée, pâte de couleur brune, noire en surface ;
inclusions moyennes : quartz irrégulier abondant, mica ; surface lissée.
H. tot. : 73 mm. D. max. : 230 mm. D. base : 80 mm. D. ouv. : 210 mm.
- Forme fréquente de la Tène au milieu du Ier s. de notre ère (SANTROT, 1979, p. 87, forme 115).
- Forme rencontrée à Roanne à la fin de la Tène III (PERICHON, 1977, pl. 14, n° 1).
- A Aulnay-de-Saintonge au début de notre ère (TASSAUX, 1984, pl. 21, n° 244).
- A Lagaste (Aude) dans tout le Ier s. av. J.-C. (RANCOULE, 1969, fig. 19, n° 30).
- A Villedieu-sur-Indre (Indre) vers -60 (COULON, 1974, fig. 5).
- A Aulnat (Puy-de-Dôme) à la Tène (HATT, 1945, p. 145, fig. 6, n° 1).
- A Montjustin (Hte-Saône) dans un contexte "de tradition indigène" (LERAT, 1958, p.349, fig. 7).
- A Genêve à la Tène finale (PAUNIER, 1981, p. 317, n° 45).
87085. 13 - 07
Plat-creux aux parois divergentes rectilignes ; rebord incliné vers l'intérieur, lèvre en biseau ;
base portante, assise plane ; céramique non tournée, couleur orangée en surface et sur les cassures ;
inclusions très grossières : quartz irrégulier en proportion moyenne ; surface brute.
Baguette impressionnée sur le haut de la panse.
H. tot. : 82 mm. D. max. : 320 mm. D. base : 160 mm. D. ouv. : 290 mm.
- Forme signalée à Vieille-Toulouse sous Auguste (-20 à -15) (MULLER, 1981, fig. 3).
- Elle est également connue en Espagne au Ier s. av. J.-C. (VEGA, 1964, fig. 5 a et VEGA, 1973, type 7, n° 1).
87085. 13 - 08
Assiette aux parois divergentes concaves ; rebord incliné vers l'extérieur, lèvre ronde ; base annulaire, assise concave ;
céramique tournée, pâte de couleur brune, noire en surface ; inclusions très fines ; surface polie.
H. tot. : 24 mm. D. max. : 162 mm. D. base : 62 mm. D. ouv. : 156 mm.
- Cette forme, dérivée de la céramique campanienne (Lamb. 7) comporte de nombreuses variantes. Celle-ci se rencontre fréquemment
sous Auguste et Tibère.
87085. 13 - 09
Assiette aux parois divergentes convexes ; rebord en méplat débordant, lèvre concave ;
base portante, assise plane ; céramique tournée, pâte de couleur blanche, noire en surface ;
inclusions fines : quartz régulier peu visible, mica ; surface lissée.
H. tot. : 30 mm. D. max. : 248 mm. D. base : 170 mm. D. ouv. : 226 mm.
- Forme rencontrée à Roanne (Loire) dans la première moitié du Ier s. (PONCET, 1976, pl. III, n° 1 et 2).
- Elle existe aussi à Saint-Rémy-en-Rollat (Allier) sous le règne de Tibère et le début de celui de Claude (VERTHET, 1961, fig. 3).
- On la trouve également à Saint-Romain-en-Gal au milieu du Ier s. (BAUDRAN, 1981, fig. 15, n° 7).
87085. 13 - 10
Assiette aux parois divergentes rectilignes ; rebord en méplat débordant, lèvre concave ;
base portante, assise plane ; céramique tournée, pâte de couleur blanche, orangée en surface ;
inclusions moyennes : quartz irrégulier en proportion moyenne, mica ; surface polie.
H. tot. : 32 mm. D. max. : 240 mm. D. base : 150 mm. D. ouv. : 220 mm.
- Cette forme est connue à St-Germain-Laxis (Seine-et-Marne) d'Auguste aux Flaviens (COTTARD, 1981, fig. 35 et 36).
- On la trouve également à Gonon-Joyeux (Seine-et-Marne) dans le second quart du Ier s. (CHANEZ, 1984, fig. 6, n° 26).
87085. 13 - 11
Jatte aux parois divergentes rectilignes en bas, puis divergentes concaves ;
rebord épaissi à l'extérieur, lèvre concave ; pied en couronne bas aux parois divergentes rectilignes ;
céramique tournée, pâte de couleur orangée, noire en surface ;
inclusions fines : quartz régulier ; surface polie. Sillon sur le milieu de la panse.
H. tot. : 117 mm. D. max. : 244 mm. D. base : 120 mm. D. ouv. : 238 mm.
- Forme rencontrée à Roanne (Loire) sous les règnes de Tibère et Claude (PERICHON, 1977, pl. 48, n° 1).
- Elle existe aussi à Saintes où elle a été produite dans la dernière décennie précédant notre ère (SANTROT, 1979, p. 99, forme 158 a).
- A Rennes (Ille-et-Vilaine) sous Claude (GALLIOU, 1980, fig. 33, n° 3).
- En Armorique entre 30 et 60 (MENEZ, 1985, p. 71, n° 110, pl. 22).
87085. 13 - 12
Jatte de forme hémisphérique ; rebord en rouleau, lèvre ronde ;
pied en couronne bas aux parois divergentes rectilignes ;
céramique tournée, pâte de couleur grise, noire en surface ;
inclusions très fines : quartz, traces de mica ; surface polie.
H. tot. : 88 mm. D. max. : 214 mm. D. base : 146 mm. D. ouv. : 204 mm.
- Cette forme est connue en Aquitaine où elle date généralement des années 40-80. certains exemplaires sont toutefois plus précoces
(Augustéens) (SANTROT, 1979, p. 90, forme 126 a et BOST, 1975, p. 75, pl. LXX, n° 131).
- Elle existe aussi à Rennes (Ille-et-Vilaine) d'Auguste à Tibère (GALLIOU, 1980, fig. 35, n° 7).
87085. 13 - 13
Marmite tripode aux parois divergentes convexes en bas, puis divergentes rectilignes ; lèvre en biseau ;
pieds en ruban verticaux ; céramique tournée, pâte de couleur blanche, noire en surface ;
inclusions fines : quartz irrégulier abondant, mica ; surface lissée.
H. tot. : 104 mm. D. max. : 230 mm. D. base : 156 mm. D. ouv. : 210 mm.
87085. 13 - 14
Marmite tripode aux parois divergentes rectilignes en bas, puis divergentes concaves ; lèvre en biseau ;
pieds en ruban verticaux ; céramique tournée, pâte de couleur blanche, noire en surface ;
inclusions fines : quartz régulier abondant, mica ; surface brute.
H. tot. : 120 mm. D. max. : 250 mm. D. base : 185 mm. D. ouv. : 220 mm.
- Forme proche de la précédente.
87085. 13 - 15
Marmite tripode aux parois divergentes rectilignes en bas, puis divergentes convexes ;
rebord épaissi à l'extérieur, lèvre convexe ; pieds en ruban rentrants ;
céramique tournée, pâte de couleur brune, noire en surface ;
inclusions fines : quartz régulier en proportion moyenne, mica ;
surface avec revêtement micacé. Deux groupes de deux sillons sur la partie supérieure de la panse.
H. tot. : 115 mm. D. max. : 250 mm. D. base : 155 mm. D. ouv. : 220 mm.
- Forme signalée à Aulnay de Saintonge (Charente-Mme) sous Auguste-Tibère (TASSAUX, 1984, pl. 20, n° 238).
- Elle existe aussi à Bordeaux de 40 à 70 (SANTROT, 1979, p. 74, n° 84).
- On la trouve également à Muron (Charente-Mme) au Ier s. (DAVID, 1974, pl. 3, n° 4).
87085. 13 - 16
Marmite tripode aux parois divergentes convexes en bas, puis divergentes concaves ;
rebord épaissi sur deux faces, lèvre plate ; pieds en ruban ;
céramique tournée, pâte de couleur jaunâtre, orangée en surface ;
inclusions fines : quartz régulier en proportion moyenne, mica ; surface avec revêtement micacé.
Un sillon sur le haut de la panse.
D. max. : 210 mm. D. base : 160 mm. D. ouv. : 184 mm.
- Forme rencontrée à Bordeaux dans la seconde moitié du Ier s. (SANTROT, 1979, p. 73, n° 81).
- Elle existe aussi à Châteaumeillant (Cher) sous Tibère (GOURVEST, 1969, fig. 4, n° 40).
- On la trouve également à Argentomagus (Saint-Marcel, Indre) (Rens. M. TUFFREAU-LIBRE).
87085. 13 - 17
Marmite tripode aux parois divergentes rectilignes en bas, puis divergentes rectilignes ;
rebord épaissi à l'extérieur, lèvre plate ; pieds en ruban rentrants ;
céramique tournée, couleur orangée en surface et sur les cassures ;
inclusions fines : quartz régulier en proportion moyenne, mica ; surface brute.
Sillon sur le milieu de la partie supérieure de la panse.
D. max. : 100 mm. D. base : 70 mm. D. ouv. : 82 mm.
87085. 13 - 18
Marmite tripode aux parois divergentes convexes en bas, puis verticales rectilignes ;
rebord épaissi à l'extérieur, lèvre concave ; pieds coniques rentrants ;
céramique tournée, pâte de couleur rouge brique, brune en surface ;
inclusions fines : quartz régulier en proportion moyenne, mica ; surface avec couverte.
H. tot. : 95 mm. D. max. : 194 mm. D. base : 128 mm. D. ouv. : 162 mm.
87085. 13 - 19
Gobelet de forme elliptique étirée ; encolure verticale, rectiligne, lèvre ronde ; base élargie, assise concave ;
céramique tournée, pâte de couleur grise, brune en surface ;
inclusions très fines : quartz, mica ; surface lissée. Impressions à la molette sur la panse.
H. tot. : 122 mm. D. max. : 90 mm. D. base : 70 mm. D. ouv. : 72 mm.
87085. 13 - 20
Pot de forme ovoide ; encolure verticale, concave, rebord incliné vers l'extérieur, lèvre ronde ;
base élargie, assise concave ; céramique tournée, pâte de couleur grise, noire en surface ;
inclusions moyennes : quartz irrégulier peu visible ; surface lissée.
H. tot. : 110 mm. D. max. : 118 mm. D. base : 50 mm. D. ouv. : 84 mm.
- forme fréquente en Aquitaine de Claude à Vespasien (SANTROT, 1979, p. 138, forme 271).
- Forme semblable, non datée, à Pépiron, (Charente-Mme) (GABET, 1969, p. 48, fig. 4, n° 1).
- Elle existe aussi à Colchester (G.-B.) sous les Flaviens (HAWKES, 1947, pl. LXXVI, n° 228).