A 300 m à l'est de la villa, un four de tuilier fut mis au jour pendant la guerre par le propriétaire qui voulait récupérer des briques. Il ne fut étudié qu'en 1965. A cette date, la végétation et les intempéries l'avaient déjà fortement endommagé.
La chambre de cuisson, pratiquement carrée mesurait 1,90 m sur 2 m. La sole supportée par deux séries de 5 arcs avait disparu et seuls 3 de ces arcs subsistaient en partie. Ils reposaient sur un muret central épais de 0,35 m et sur deux murets latéraux en briques. La chambre de chauffe comprenait deux parties larges de 0,75 m et hautes de 0,60 m au point le plus élevé. Le foyer, ouvert à l'est, avait été fortement endommagé par les intempéries.
Il n'en subsistait que deux murettes en pierres, en partie effondrées, longues de 1,50 m. D'après le propriétaire, une voûte en briques reposant sur des murettes en briques plaquées contre les murs en pierres, surmontait le foyer. A L'avant du foyer, la fosse de travail, longue de 2,10 m, était simplement creusée dans l'arène granitique.
Au sud du four, un amas d'imbrices (tuiles courbes) mal cuites, fut repéré, mais non fouillé. Leur pâte jaunâtre contenant de gros cristaux de feldspath est semblable à celle des tegulæ (tuiles plates avec deux rebords) et imbrices rencontrées dans les couches de la dernière occupation de la villa proche, ce qui permet de supposer que le four fut utilisé vers la fin du IIe siècle.