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Les fosses superficielles.

Ce sont des fosses simples, généralement tardives et faiblement enfouies, souvent superposées à des fosses profondes ou à des tombes en coffre funéraire. Toutefois, dans certaines zones où la roche dure apparaît à faible profondeur, il est parfois difficile de différencier d’éventuelles fosses plus anciennes sans mobilier des fosses superficielles et tardives. Cent quatorze sépultures appartiennent à ce type.

Répartition et chronologie.



Répartition des sépultures en fosses superficielles.
La répartition.

Ces fosses se rencontrent sur toute la zone occupée par les sépultures en coffre funéraire. Elles s’étendent également vers le nord et le nord-est en direction de la partie rocheuse et de la voie avec une densité irrégulière. Ces endroits correspondent à l’extension de la nécropole après l’abandon de l’usage des coffres funéraires. Une très forte concentration de ce type de fosses s’observe dans l’angle sud-ouest de la nécropole où elles ont perturbé les fosses précoces qui s’y trouvaient.

La chronologie.

L’extrême pauvreté du mobilier ne permet pas une bonne approche chronologique de ces structures et les quelques monnaies qui en proviennent n’apportent aucun élément sur leur date de dépôt. La stratigraphie montre toutefois, qu’elles sont le plus souvent postérieures aux sépultures en coffres funéraires. Toutefois leur usage a certainement coexisté avec ces derniers et il n’est pas impossible qu’il y ait une continuité entre les fosses profondes et les fosses superficielles.

Trois fosses sans mobilier, antérieures à des tombes en coffres funéraires qui, d’après la forme et la position superficielle des socles, peuvent se situer vers le milieu du IIIe s.

En l’absence de mobilier, la datation des fosses les plus récentes, et par conséquent l’abandon de la nécropole, reste du domaine des hypothèses. La céramique découverte dans ces fosses a pu être produite dans toute la première moitié du IIIe s. et n’apporte par conséquent aucune précision chronologique. Toutefois, le nombre élevé de petites fosses superficielles, sans mobilier, montre que l’usage de la nécropole a perduré plusieurs décennies après l’abandon du mode de sépulture en coffre funéraire, au moins jusqu’à la fin du IIIe siècle.

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Morphologie.

Le diamètre de ces fosses varie de 40 cm à plus de 90 cm. Les plus grandes atteignent le sol naturel dans les zones où les sépultures sont les moins denses mais, le plus souvent, elles restent superficielles.

Quelques exceptions concernent des fosses aux parois plus verticales, souvent avec mobilier, parfois avec urne cinéraire. Découvertes dans des zones non stratifiées, elles se rattachent plus vraisemblablement à un groupe intermédiaire entre les fosses profondes bien caractérisées et les petites fosses superficielles.

Les plus petites se discernent difficilement, en particulier le long du mur ouest où leur remplissage diffère très peu du sédiment dans lequel elles sont creusées. Leur contenu se limite généralement à un dépôt cendreux ou charbonneux incluant quelques esquilles osseuses. Généralement leur forme évoque une cuvette peu profonde aux bords évasés.

Fosse superficielle avec urne postérieure à la destruction du monument. Le mobilier, uniquement métallique, comprenait un anneau en bronze et un racloir en fer.
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Fosse superficielle avec uniquement du mobilier métallique : Trousseau d'outils miniaturisés, lame de scie, stylet et bague.
Fosse superficielle dans l'angle sud-ouest de la nécropole.
Seule de la terre charbonneuse la comblait.
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Fosse superficielle creusée dans la fondation de l'enclos. Elle ne renfermait que de la terre cendreuse incluant quelques clous et des clous de chaussure.
Fosse superficielle creusée dans le rocher.
Elle comprenait 2 monnaies de Marc-Aurèle, du verre et des clous de chaussure.