Ce
lot de 24
céramiques, découvert au cours d'une fouille non autorisée,
provient d'une structure difficile à identifier.
D'après l'auteur de la fouille, il peut s'agir d'une
sépulture mais aucun des vases étudiés
ne peut correspondre à l'urne
évoquée par le fouilleur. Le nombre
élevé de vases et de jarres, par rapport aux
écuelles, évoque davantage des
céramiques en provenance d'un habitat. Cet
ensemble peut dater de la première moitié du I
er
s. av. J.-C. (Amphore Dr. IB et gobelet n°22).
Une fosse elliptique,
découverte en 1973,
a livré
28
céramiques comprenant les formes les plus
communes de la Tène III : écuelles, jattes
carénées, bassin, gobelets, vases, jarres, faisselle et
passoire. En raison de sa forme et ses dimensions, il n'est pas exclu
que cette fosse soit une sépulture à incinération.
Toutefois, aucune observation des fouilleurs ne peut confirmer cette
hypothèse. Ce mobilier appartient au dernier tiers
du II
e s. av. J.-C.
En Limousin, une grande partie de la
céramique
du Haut-Empire provient de sépultures
appartenant à la seconde moitié du II
e s. et au
début du III
e s. Il a toutefois été possible
de dégager les tendances des principaux caractères
morphologiques ou techniques pour les différentes
catégories de céramiques. Les caractères des
récipients à usage funéraire ont également été étudiés.
La
céramique
du Bas-Empire étudiée ici provient de
quelques ensembles clos. Elle comprend des céramiques
enduites incluant des imitations de sigillée, des
formes diverses à enduit rouge, des céramiques
à couverte métallescente, des
céramiques à couverte micacée et
à couverte blanche. Les autres catégories
comportent des céramiques tournées à
surface brute ou polie et surtout des céramiques non
tournées, souvent à surface peignée.
Cette note décrit des urnes cinéraires
appartenant souvent à des sépultures sans coffre
funéraire qui sont parfois des récipients
domestiques réutilisés. Les
céramiques déposées dans la tombe sont
également bien représentées,
très souvent brisée, mais parfois des
céramiques, utilisées comme contenant, sont
retrouvées intactes, tout comme les céramiques
miniaturisées.
Département de la Haute-Vienne.
Département de la Creuse.
Cette note résume l'importante
l'étude de la céramique provenant des fouilles du
Dr. J. Allain sur les
temples
1 et 2 d'Argentomagus. Les céramiques
étudiées proviennent de fosses
cultuelles datées de la période
augustéenne pour les plus anciennes jusqu'au milieu du I
er
s. Un dépôt du second siècle est
également inclut dans cet ensemble. L'étude
statistique de la céramique exhumée des fosses,
et en particulier l'utilisation de l'analyse factorielle
des correspondances, a permis d'établir une chronologie
relative des ensembles clos.
La
fouille du
temple 3 de l'aire cultuelle d'Argentomagus, conduite en 1982, a
livré plus d'une centaine de céramiques réparties dans deux
couches. Pour l'essentiel, cette céramique qui inclut de
nombreux individus non tournés, date de la seconde
moitié du III
e s.