sont fréquents dans les sépultures gallo-romaines
du Limousin, qu'elles soient miniaturisées ou non. Ce sont des
armes de chasse fréquentes dans les tombes de la seconde
moitié du II
s. et du début du III
s. Ces
coutelas sont connus dès le début de notre
ère où ils ont pu compléter
l'armement des gaulois révoltés : ils sont alors
représentés sur les arcs de triomphe comme
à Orange ou Carpentras.
Dans la seconde moitié du II
e
siècle,
la chasse
est devenue une pratique courante dans les
classes aisées. Le testament du lingon évoque d'ailleurs
cette activité. En Limousin, deux tombes
monumentales en témoignent. Toutefois, des
sépultures rurales plus modestes rappellent aussi le
goût des propriétaires terriens pour la
chasse. En effet, nombreuses sont celles qui ont livré des glaives, des
d'épées, des pointes de flèches...
Les sépultures gallo-romaines du Limousin livrent généralement
un abondant mobilier funéraire composé pour
l'essentiel de céramiques. Parfois,
ce mobilier inclut
également des objets métalliques qui se
rapportent à la vie courante : armes de chasse, objets de
toilette ou de parure, outillage ou ustensiles culinaires.
se trouvait dans un fourreau
constitué de plaques de fer recouvertes de matière périssable décorée
d'une résille de bronze. Il est conservé au
musé de Guéret mais la résille de bronze a malheureusement disparue.