Description technique

La description de la céramique sous son aspect technologique nous a posé de nombreux problèmes. Le principal, déjà évoqué, tient à l'origine des pièces étudiées. En dehors d'un programme de travail précis sur la composition des pâtes relevant d'un examen chimique ou macroscopique, il n'était pas envisageable de prélever des échantillons sur des céramiques intactes conservées dans les musées. Pour diverses raisons, d'autres céramiques ne sont connues que par leur dessin et, par conséquent, leur description était souvent incomplète ou même inutilisable.

La recherche d'une grande précision dans ce domaine aurait conduit à éliminer une part trop importante de la documentation, nuisant ainsi au caractère d'exhaustivité qui était le premier objectif de ce travail.

A l'inverse, pour ne pas négliger l'apport de certaines données techniques, le choix du niveau de la description a été limité aux caractères et aux modalités qui peuvent être appréciés par tout chercheur sans avoir recours aux méthodes nécessitant une spécialisation.

L'aspect.

Les minéraux argileux donnent à la pâte sa plasticité lorsqu'elle renferme de l'eau en quantité suffisante. L'évaporation de cette eau au séchage provoque le retrait et la cohésion de la pâte. L'argile pure aurait un retrait trop important, provoquant des fendillements.

Cependant, les argiles renferment naturellement des minéraux non argileux dépouvus de plasticité, même en présence d'eau. Ils ne présentent donc pas de retrait au séchage et leur présence atténue le retrait dû à l'argile.

Une argile destinée à la confection de céramiques doit donc posséder des éléments non argileux en proportion suffisante mais sans excès. Une argile trop pure se fendillant au séchage est dite grasse. Une argile contenant trop d'inclusions, dite maigre, sera très friable après séchage et cuisson normale.

Le premier travail du potier est donc de se procurer une argile convenant au travail qu'il souhaite réaliser. Elle ne doit être ni trop grasse, ni trop maigre et la grosseur des inclusions doit rester en accord avec l'aspect et la fonction que doit avoir la poterie terminée.

Pour cela, le potier dispose de trois procédés :

1 - Il arrive, assez souvent semble-t-il, que l'argile présente naturellement une proportion correcte de dégraissant. On dit alors qu'elle est travaillée en terre franche. Pour le potier, la solution la plus simple est par conséquent de trouver un gisement d'argile correspondant à ses besoins.

2 - Lorsque la propoportion d'inclusions est trop forte ou que certains éléments sont trop grossiers la qualité de la pâte peut s'améliorer par lavage. Il est ainsi possible d'éliminer une partie des éléments non argileux, en particulier les plus grossiers.

3 - Si au contraire les minéraux non argileux sont en quantité insuffisante, il suffit, pour éviter le fendillement, d'ajouter des matériaux non plastiques à l'argile. C'est le dégraissant.

L'aspect final de la pâte, et donc de la poterie, dépend, pour une part importante, du choix et de la préparation de l'argile, et en particulier de la grosseur maximale des inclusions. L'aspect peut donc être :

0 - Indéterminé (observation impossible)

1 - Très grossier : certaines inclusions ont une dimension supérieure à 2,5 mm.

2 - Grossier : dimension des plus gros élément comprise entre 1 et 2,5 mm.

3 - Moyen : entre 0,5 et 1 mm.

4 - Fin : entre 0,1 et 0,5 mm.

5 - Très fin : inclusions imperceptibles à l'oeil.

La couleur.

La couleur d'une céramique dépend de trois facteurs :

- le mode de cuisson

- la nature de l'argile

- la température de cuisson

le mode de cuisson.

La cuisson de la céramique se fait en deux étapes. la première correspond à l'élévation progressive de la température jusqu'à un pallier où elle reste constante pendant une durée variable. La seconde, appelée post-cuisson suit l'arrêt du feu; la température retombe, d'abord assez vite, puis plus lentement.

L'atmosphère de cuisson détermine, pour la plus grande part, la couleur du produit fini. Lorsque la chambre de cuisson contient de l'oxygène (atmosphère oxydante) le fer présent dans l'argile restera sous forme d'oxyde ferrique rouge. Dans le cas contraire (atmosphère réductrice), la formation d'oxyde ferreux de couleur noire sera favorisée.

La couleur de la surface et du coeur de la pâte permet de déterminer, dans la plupart des cas, le mode de cuisson en tenant compte de ces deux étapes. C'est donc, en théorie, quatre possibilités qui existent selon la phase et le mode de cuisson.

- Cuisson réductrice. Elle se produit spontanément dans les fours de type simple, encore appelé fours à flammes nues.

- Cuisson oxydante. Dans l'antiquité, ce mode de cuisson nécessitait des fours dits "à rayonnement". Les céramiques se trouvaient isolées des flammes qui passaient dans des tubulures reliant la sole à l'extérieur du four.

- Post-cuisson oxydante. L'atmosphère du foyer devient oxydante lorsque ce dernier est éteint. Elle se transmet à la chambre de cuisson par la circulation naturelle de l'air.

- Post-cuisson réductrice. Elle ne peut être obtenue qu'en obturant toutes les ouvertures du four, immédiatement après l'introduction de la dernière charge de combustible.

M. PICON (1973) suggère d'abandonner les termes de "cuisson oxydante" et "cuisson réductrice". Il démontre qu'il existe en effet non pas deux, mais trois modes de cuisson utilisés dans l'antiquité.

Le mode de cuisson A est le plus facile à réaliser. Elle résulte d'une cuisson simple dans un four à flammes nues, c'est à dire une cuisson réductrice" et une "post-cuisson" oxydante. Il donne des céramiques de couleur claire (blanc à rouge) avec parfois un noyau plus sombre dans les parties plus épaisse, vestige de la phase de cuisson.

Le mode de cuisson B, réalisé dans le même type de four que le précedent, nécessite, en plus, la fermeture complète du four après l'introduction de la dernière charge de combustible. Il donne des céramiques à surface foncée avec parfois une zone claire de part et d'autre d'un noyau foncé. Cette zone claire tient au fait que les issues du four n'ont pas été bouchées au tout début de la post-cuisson.

Le mode de cuisson C nécessite l'utilisation d'un four à rayonnement. C'est le mode de cuisson des céramiques sigillées.

La nature de l'argile et la température de cuisson.

Ces deux caractères modifient la couleur de la pâte mais d'une façon assez mal connue. Avec le mode de cuisson A, il semble que des argiles siliceuses donnent des pâtes orangées à brunes et des argiles calcaires des pâtes blanches à orangées; d'une façon générale, l'élévation de la température fonce la couleur des argiles siliceuses et éclaircit la couleur des argiles calcaires.

La couleur de la pâte est donc un caractère important qui apporte des renseignements sur la fabrication du vase. Il faut distinguer la couleur de surface et la couleur interne du tesson pour en déduire des indications sur la cuisson. Lorsque la tranche présente trois couleurs, le noyau sera négligé. Il ne renseigne en effet que sur la phase de cuisson qui, sauf dans le cas particulier d'un four à rayonnement, est toujours réductrice.

Pour deux raisons, un code de couleurs ne sera pas utilisé :

1 - le lecteur doit disposer du même code pour bénéficier de l'information.

2 - Les facteurs qui modifient sensiblement les couleurs à la cuisson, à l'usage et durant le séjour des céramiques en terre sont trop nombreux pour que l'utilité de détailler la couleur à un tel niveau soit justifiée.

La gamme des couleurs retenues, tant pour la surface que pour la partie interne des tessons est la suivante :

La modalité indéterminée (0) s'applique lorsque la couleur ne peut être précisée (céramique intacte pour la couleur interne) ou lorsque la couleur a été modifiée postérieurement à sa cuisson de façon évidente (céramique brûlée sur le bûcher d'incinération).

A noter que ce caractère ne concerne pas la couleur de l'engobe, de la couverte ou de la glaçure.

Les inclusions.

Les inclusions, qu'elles se soient trouvées naturellement dans l'argile ou non, seront décrites suivant leur nature et leur proportion. Le mica sera étudié à part.

Ce simple examen des pâtes à l'oeil nu ou avec l'aide d'une loupe est bien entendu insuffisant. Il ne présente par exemple que peu d'intérêt comparé à la recherche de tous les minéraux inclus dans l'argile. Ces derniers peuvent aider à localiser le lieu de fabrication. La distinction entre des inclusions de quartz pur et de sable (mélange de quartz et de feldspath) peut toutefois apporter certains renseignements. De même, la taille homogène des cristaux témoigne d'une préparation soignée de l'argile.

La proportion des inclusions par rapport aux particules argileuses est difficile à évaluer. Certaines pâtes peuvent en effet renfermer une forte proportion de quartz invisible à l'oeil nu. A l'opposé, de gros cristaux feront croire à une forte proportion de quartz. L'estimation se fera donc de façon empirique, si possible en se reportant à quelques tessons qui serviront de base de référence.

Très souvent le mica se trouve naturellement dans l'argile. Il est parfois utilisé en traitement de la surface à laquelle il donne un aspect doré.

D'autres matériaux (nodules d'oxyde de fer, chamotte, végétaux, calcite, etc...) se rencontrent parfois dans la pâte. En Limousin, leur présence reste exceptionnelle et peut aisément être consignée en observation.

Nature des inclusions.

Le façonnage.

Les techniques de façonnage, dans certains cas difficiles à déterminer, sont les suivantes :

- le tournage sur tour rapide est le procédé le plus utilisé à l~époque gallo-romaine. Il n'a toutefois pas éliminé les méthodes antérieures. Le vase tourné présente des caractères distinctifs : stries internes horizontales, sections horizontales circulaires et régularité de l'épaisseur de la pâte à un même niveau.

- Le moulage, fréquent dans la production de céramique sigillée, s'utilise très exceptionnelement pour le façonnage des céramiques communes. Il existe cependant quelques exemples de moulages appliqués.

- Le modelage d'une motte d'argile consiste soit à l'étirer en la pétrissant de façon à lui communiquer la forme désirée, soit à assembler de petites masses d'argile pour obtenir la même forme.

- Le montage en colombins part du principe précédent mais, au lieu d'assembler des masses d'argile, on construit progressivement le récipient en assemblant des boudins préparés à l'avance. Ces boudins, appelés colombins, sont montés en anneaux superposés ou mis les uns à la suite des autres et montés en spirale.

Le vase monté en colombins peut présenter des stries horizontales significatives du tournage s'il est terminé sur un tour lent. Trois caractères permettent, en théorie, de faire la différence :

1 - La forme des colombins peut se distinguer sur une cassure verticale grâce à l'orientation des particules.

2 - La jonction entre les différents colombins, souvent imparfaite, provoque des cassures orientées.

3 - Le profil est souvent dissymétrique.

Le modelage ne se distingue du montage en colombins que par l'examen des cassures. Encore est-il presque impossible à différencier. C'est une des raisons qui rendent aléatoire une distinction entre les deux procédés. Seules trois modalités sont donc retenues :

0 - Indéterminé.

1 - Vase Tourné.

2 - Vase non tourné.

3 - Vase moulé.

La cuisson.

Elle peut se dérouler selon diverses méthodes. Certaines, dites primitives, ne nécessitent pas de contructions particulières.

Le procédé le plus rudimentaire et probablement le plus ancien, consiste à construire une meule de paille et de branchages dans laquelle sont disposées les céramiques à cuire. Il donne une cuisson de type A.

Une méthode un peu plus élaborée consiste à placer les céramiques à cuire dans une fosse que l'on recouvre de combustible. Une fois la cuison suffisante, on ajoute du combustible avant de recouvrir le feu de mottes de terre. On obtient ainsi une cuisson de type B. Les céramiques cuites selon cette procédure sont en principe imprégnées de carbone qui les rend très noires.

Le four le plus simple est dit à flammes nues. Il se compose du foyer, de l'alandier, de la sole et de la chambre de cuisson où les flammes et les gaz provenant du foyer circulent librement. Ces fours donnent des cuissons de type A ou de type B suivant l'atmosphère de la post-cuisson.

Enfin, le four à rayonnement possède, en plus du four simple, des conduits qui isolent les flammes des céramiques à cuire. Ce type de four ne semble avoir été utilisé que pour la cuisson de céramique sigillée (cuisson de type C).

La qualité de la cuisson est difficile à mesurer. Seules les céramiques très mal cuites et celles qui, au contraire sont surcuites, se distinguent. Cinq modalitées sont retenues.

0 - Indéterminée.

1 - Mauvaise. Pâte tendre et friable lorsque cet état n'est pas dû à une autre cause connue, comme par exemple les conditions de conservation.

2 - Bonne (ou normale).

3 - Forte : pâte dure et sonore.

4 - Surcuite : déformations liées à la chaleur.

Traitement de la surface.

La surface du vase est souvent travaillée de façon à en modifier le relief ou la brillance. Cette intervention peut avoir lieu directement sur l'argile immédiatement après le tournage ou après un séchage plus ou moins prononcé. La surface peut encore être revêtue d'un film argileux qui se comportera différemment suivant sa composition ou la température de cuisson. Les trois dernières modalités peuvent sembler faire double emploi avec les précédentes. Elles servent en fait à distinguer des productions dont la particularité n'est pas seulement le traitement de la surface.

La surface peut donc être :

0 - indéterminée : en particulier si elle est altérée.

1 - Brute : elle n'a subi aucune modification visible.

2 - Lissée : le lissage est un traitement effectué avec la main, un linge humide, etc... Il est destiné à délayer la couche superficielle d'argile de façon à égaliser les petits creux et à recouvrir les aspérités. Le résultat, parfois qualifié de "pseudo-engobe", rend la surface douce et mate.

3 - Raclée : la surface est égalisée avec un objet tranchant ou une touffe d'herbe. Ce traitement ne s'applique guère qu'aux céramiques non tournées.

4 - Peignée : la surface est égalisée avec un instrument denté qui laisse des stries parallèles et profondes.

5 - Sablée : ce terme est réservé à la projection de petits grains de quartz sur la surface externe de la céramique pour la rendre rugueuse. Les céramiques sablées sont, en principe revêtues d'un engobe.

6 - Polie : le polissage s'effectue presqu'à sec avec un instrument dur. Il donne à la surface un brillant parfois très prononcé. Si le polissage ne concerne que des lignes ou des zones il est alors considéré comme un décor et décrit comme tel.

7 - Engobée : le terme "engobe" est en fait assez vague. Son emploi doit se limiter aux revêtements argileux non grésés. La présence d'un engobe est pratiquement impossible à déceler si l'argile qui le constitue ne diffère pas de celle de la poterie.

8 - Avec couverte : la couverte est un revêtement argileux grésé dont le degré de brillance peut considérablement varier.

9 - Avec glaçure : les seules glaçures connues à l'époque gallo-romaine sont les revêtements plombifères de la vallée de l'Allier.

10 - Peinte : la matière recouvrant la surface diffère d'une engobe, d'une couverte ou d'une glaçure.

11 - Engobée en blanc : ce terme spécifique désigne certaines productions revêtues d'un engobe blanc ou crème.

12 - Avec couverte rouge : la couverte qui varie de l'orange au brun-rouge cherche à imiter l'aspect de la sigillée. En principe, le revêtement se limite à la surface externe des récipients fermés et à l'intérieur des assiettes, ne débordant que de quelques millimètres sur la paroi externe.

13 - Avec revêtement micacé : un apport abondant de poudre de mica donne un aspect doré à la poterie.

Les décors.

Différentes techniques de décors sont pésentées ici. Toutes n'étaient pas forcément destinées à orner la céramique. C'est le cas par exemple des sillons permettant de repérer le point d'attache des anses sur les bouteilles ou des pieds sur les tripodes. Ce genre de technique sera néammoins étudié dans cette rubrique car de tels sillons rompent la monotonie du vase.

Les divers modes de décors retenus sont :

0 - Absent ou indéterminé.

1 - Cordon : élément en relief appliqué sur un vase déjà façonné. Il peut être oblique ou vertical, souvent déformé par des impressions digitales.

2 - Baguette : c'est également un motif en relief. Contrairement au cordon, la baguette est façonnée en même temps que la paroi du vase. Par conséquent, elle est horizontale.

3 - Sillon : gorge creusée, soit au cours du façonnage, soit immédiatement après, par exemple pour limiter un décor à la roulette, pour repérer le niveau d'attache des anses ou encore pour marquer l'emplacement et augmenter l'adhérence des pieds de marmites tripodes.

4 - Repoussé : technique de déformation de la paroi par pression donne une forme particulière à certaines céramiques à parois fines.

5 - Peigné : dans certains cas, le peignage, normalement destiné à régulariser la surface, a permis de composer des motifs réguliers.

6 - Moulé : Le décor, issu d'un moule, peut être reproduit de nombreuses fois. Cette technique, rarement employée dans l'ornementation de la céramique commune, ne concerne que des motifs moulés séparément puis appliqués sur le vase.

7 - Appliqué : ce terme ne concerne que des motifs en relief modelés puis fixés sur la paroi, par exemple des mamelons.

8 - Barbotiné : l'argile fluide permet de composer des motifs linéaires, en pustules ou même figurés.

9 - Peint : procédé utilisé pour tracer des motifs, souvent contrastés, à la surface du vase. La "peinture" utilisée étant un colorant, de la barbotine teintée ou pure.

10 - Poli : au lieu d'affecter toute la suface du vase, le polissage se limite à des traits ou des zones. Les parties ainsi traitées, ressortent, par leur brillant, sur la surface mate.

11 - Impressionné : cette technique, aussi appelée estampage, consiste à enfoncer de façon répétée un poinçon, l'extrémité du doigt ou tout autre objet dans la pâte encore molle.

12 - Gravé : la gravure implique un enlèvement de matière après séchage ou cuisson. Le terme de décor champlevé s'emploie également.

13 - Incisé : l'incision désigne une coupure effectuée à l'aide une pointe avant cuisson, que la pâte soit sèche ou non. Seul un trait, continu ou non, réslte de l'incision.

14 - Guilloché : ce type de décor s'obtient avec une lame vibrante sur la pâte avant séchage. L'effet obtenu varie suivant la technique utilisée, le degré de durcissement de la pâte et l'angle d'attaque de l'instrument.

15 - Molette : le décor à la molette est en fait un décor impressionné répétitif. Le motif, gravé sur un petit cylindre que l'on fait rouler sur la surface du vase, s'imprime dans la pâte molle.

En plus de la technique de décor utilisé, la description sera complétée en clair dans la rubrique "observations" par la position sur le vase, la forme des motifs, etc...

LES PRINCIPALES DIMENSIONS.

Seules quatre dimensions figurent dans la description. Elles complètent le dessin et évitent des calculs par rapport à l'échelle. Elles sont données en millimètres. Ce sont :

1 - La hauteur totale.

2 - Le diamètre maximum.

3 - Le diamètre de la base.

4 - Le diamètre à l'ouverture.