Liste des pichets appartenant à chaque type
Ensemble des pichets en PDF
Les pichets
Le pichet est un récipient haut et fermé. Comme la bouteille, il possède une anse mais les proportions de
l'ouverture différencient les deux catégories. Le rapport diamètre maximum/ouverture est ici supérieur à 4.
Au regard des proportions globales ce serait un pot muni d'une anse.
Ce cas se présente parfois (types 161 a ou 171 a) mais, dans la majorité des cas,
les pichets du Limousin offrent une morphologie différente. L'encolure du pichet en particulier est nettement plus
élevée et plus étroite que celle du pot.
La troncature de l'arbre hiérarchique, effectuée comme pour les catégories plus vastes, permet de définir seulement deux familles
- E 100 : pichets sans bec verseur.
- E 200 : pichets avec bec verseur.
Les pichets : famille 100
Bien qu'elle ne comprenne que la moitié des genres, cette famille inclut 80% des individus qui se répartissent en sept classes.
E 110 : anse moyenne attachée sur la lèvre.
E 120 : anse moyenne raccordée sur le haut du col.
E 130 : anse haute qui peut s'attacher sur la lèvre ou sur le haut du col.
E 140 : anse moyenne ou peu importante attachée sur le col, assez loin de la lèvre.
E 150 : la partie supérieure du haut de la panse est élevée. Il s'agit en fait de pichets à panse tronconique.
E 160 : ouverture large sur une panse basse.
E 170 : l'ouverture, également large, correspond à un col très court.
GENRE E 110 :
Ce sont des pichets qui se distinguent par la position du point d'attache supérieur de l'anse, fixé sur la lèvre.
Le genre E 110 comprend quatre séries déterminées par les particularités de l'encolure et de la base.
- E 111 : partie supérieure du col peu élevée ; hauteur de la base moyenne.
- E 112 : encolure courte, relativement large, avec une base portante.
- E 113 : encolure courte et étroite avec une base de hauteur moyenne.
- E 114 : encolure haute avec une base peu élevée ou portante.
Série E 111 :
Le col peu élevé ne dépasse pas la moitié de la hauteur de la panse. En outre, les proportions globales de
l'encolure se situent légèrement au-dessous de la moyenne (rapport hauteur du col/diamètre intermédiaire du col
compris entre 0.6 et 0.8) Bien que de hauteur moyenne, la base se marque nettement.
Type E 111 a :
Ces deux exemplaires se distinguent du type suivant par deux caractères : la partie supérieure de la panse,
relativement haute, définit une forme de panse assez globulaire, presque sphéroïde. En outre, la base légèrement
étirée dépasse en hauteur celle du type suivant. Ces deux exemplaires datent du milieu ou de la seconde moitié du IIe siècle.
Type E 111 b :
Contrairement au type précédent, la panse, nettement ovoïde, possède une partie supérieure moins élevée
(panse/haut de panse > 3). Ces deux pichets datent également du milieu ou de la seconde moitié du IIe siècle.
Cette forme se rencontre toutefois à Périgueux à la fin du IIIe ou au IVe siècle. .
Série E 112 :
Cette série se signale par une base portante et par des proportions du col plus trapues que celles de la série E 111.
Le rapport hauteur du col/diamètre intermédiaire, inférieur à 0.6, se place ici nettement en dessous de la moyenne.
Type E 112 a :
Ce type se caractérise par une panse ovoïde. Là aussi, le rapport panse/haut de panse excède 3.
Seul l'exemplaire mis au jour dans une sépulture du milieu du IIIe siècle à Saint-Méard
possède un contexte daté. Des formes semblables sont mentionnées sous Auguste à Périgueux,
entre 40 et 80 à Bordeaux et au IIIe siècle en Saône-et-Loire.
Série E 113 :
Cette série ne comprend qu'un seul individu qui présente une encolure étroite et peu élevée.
Comme dans les séries E 111 et E 112, la hauteur du col est inférieure à la moitié de la hauteur de la panse.
Par contre, les proportions globales de l'encolure sont ici supérieures à 0.8 comme celles de la série E 114.
Type E 113 a :
La panse de cet individu se signale par sa forme élancée, plus haute que large. Cette forme est citée en
Aquitaine entre 40 et 80 et entre 80 et 160 dans l'Allier. Ce pichet mis au jour dans un des puits de Chanteau
n'est pas antérieur aux Flaviens.
entre 40 et 80 à Bordeaux et au IIIe siècle en Saône-et-Loire.
Série E 114 :
A l'opposé des séries précédentes, les pichets de celle-ci possèdent un col dont la hauteur excède
la moitié de la hauteur de la panse. Par ailleurs, les proportions globales de l'encolure sont supérieures à 0.8.
Type E 114 a :
Cet exemplaire, découvert dans un puits comblé dans le dernier quart du IIIe
siècle se singularise par sa forme élancée : panse et encolure hautes par rapport aux diamètres.
La forme générale de la panse, plutôt elliptique, se caractérise par son diamètre égal à sa hauteur
et par le rapport entre le diamètre et le haut de la panse, inférieur à 3.
Type E 114 b :
Issu d'un contexte semblable à celui du type précédent, cet exemplaire s'en démarque en raison de la forme de sa panse ovoïde.
Le rapport diamètre/haut de panse est ici supérieur à 3.
Type E 114 c :
Cet exemplaire provient également d'un puits comblé vers la fin du IIIe siècle.
La panse ovoïde le rapproche du précédent. Il s'en distingue toutefois par son encolure nettement plus large ;
le rapport diamètre max./diamètre intermédiaire du col est ici très inférieur à 2 alors qu'il dépasse
ce chiffre pour tous les autres types de cette série. Un exemplaire signalé en Haute-Garonne
date également de la fin du IIIe ou du IVe siècle.
Type E 114 d :
Type E 114 d : Les deux pichets groupés ici diffèrent des précédents en raison de l'aspect plus trapu du bas
de leur panse rendu par le rapport diamètre max./bas de panse supérieur à 1.8 et surtout par le rapport entre
les deux parties du bas de la panse. Ici, en raison de la plus forte courbure de la paroi, la partie supérieure
du bas de la panse dépasse, en hauteur, la partie inférieure. L'exemplaire de Haute-Vienne provient d'une
sépulture du milieu du IIIe s. Un exemplaire similaire, avec toutefois un col moins haut et
plus large date, au Mas-d'Agenais, de la seconde moitié du Ier siècle.
GENRE E 120 :
Ce genre rassemble les pichets dont l'anse, de hauteur moyenne, se rattache non
plus sur la lèvre mais sur le haut du col, au-dessous du bord éventuel. Il se subdivise en quatre séries :
- E 121 : Ce sont essentiellement des pichets dont les proportions se placent dans la moyenne.
En sont donc exclus ceux qui appartiennent aux autres séries.
- E 122 : partie inférieure du col très haute.
- E 123 : base élevée, étirée puis élargie ou non.
- E 124 : bord haut.
Série E 121 :
Cette série regroupe donc ce qui n'appartient pas aux autres. Les principales proportions des pichets
qui la composent se situent dans la moyenne. Le rapport hauteur du col/haut. de la panse est compris
entre 1.9 et 3 (moyenne : 2.48, écart-type : 1.45). Les proportions globales de la panse données par
le rapport diam. max/hauteur de la panse varie de 1.1 à 1.45 (moyenne : 1.29, écart-type : 0.23).
Seul le rapport diamètre max/base de l'encolure fournit des chiffres supérieurs à la moyenne qui est de 1.43.
Cela indique que les pichets de cette série possèdent le haut de la panse nettement fermé avec le départ du col
marqué par une arête. A lui seul, cet élément ne suffit pas à caractériser ce groupe.
Il se retrouve en effet dans d'autres séries du même genre.
Type E 121 a :
Ce vase, utilisé comme urne cinéraire dans une sépulture de la seconde moitié du IIe siècle,
se distingue par sa panse sphéroïde et son col cylindrique. Ce type se démarque sans peine des autres
exemplaires de cette série. A noter que seule la présence d'une anse participe à la classification.
Des formes comparables sont mentionnées à Alésia et en Suisse au Ier siècle
Type E 121 b :
Ce type regroupe des pichets à col tronconique fermé et panse ovoïde. Le rapport bas de panse/haut de
panse dépasse 1.4, sans toutefois excéder 4. Aucun exemplaire n'est daté. Les puits de Chanteau et
d'Ahun semblent toutefois dater de la fin du Ier et du IIe siècle. Une forme
semblable au No 9 d'Ahun est mentionnée vers la fin du Ier siècle à Néris-les-Bains (Allier) et à Strasbourg.
Type E 121 c :
Ces trois exemplaires provenant d'Evaux-les-Bains sont très proches du type précédent.
la seule différence appréciable concerne la base aux proportions plus ramassées,
qu'elle soit plus étroite ou plus haute. Aucun élément de datation n'est connu.
Série E 122 :
Cette série se signale par la hauteur relative de la partie inférieure du col par rapport à la partie supérieure.
La partie fermée du col, aux parois presque rectilignes ne se courbe vers l'extérieur que près du bord ;
sa hauteur est au minimum quatre fois supérieure à celle de la partie ouverte.
Type E 122 a :
Les proportions du col sont larges, tant à l'ouverture qu'à son raccord avec la panse, marqué par un épaulement faible.
L'exemplaire de Savennes (variante a) provient d'une nécropole utilisée dans la seconde moitié du IIe siècle.
Des exemplaires semblables existent des Flaviens (Strasbourg) jusque dans le courant du IIe siècle (Thésée).
La variante b se distingue par une panse sphéroïde et une base portante. Elle n'est pas datée.
Type E 122 b :
La base du col plus étroite s'accompagne d'un épaulement bien marqué.
Série E 123 :
Sont rangés dans cette série des pichets qui possèdent une base élevée étirée, élargie ou non.
Type E 123 a :
Ce sont les proportions de la panse qui caractérisent le seul type de cette série (rapport diamètre
max./hauteur de la panse > 1.5). L'exemplaire de la Chapelle-Taillefer, daté du IIe siècle, rappelle
des formes similaires attribuées à la fin du IIIe s. ou au IVe à Périgueux ou en Alsace.
Série E 124 :
Cette série comprend des pichets dont le bord est élevé pour un diamètre relativement étroit
(Rapport diamètre max./diamètre du bord > 1.7). La forte convexité de la partie inférieure de la
panse joue également un rôle déterminant dans la formation de cette série. (Rapport partie inférieure
du bas de panse/partie supérieure du bas de panse < 1)
Type E 124 a :
C'est le diamètre de la base, avec ici des proportions moyennes, qui différencie les deux types compris dans cette série.
Cet exemplaire fut découvert dans une nécropole en usage dans la seconde moitié du IIe siècle.
Un vase de forme similaire existe à Néris-les-Bains à la fin du Ier siècle.
Type E 124 b:
Type E 124 b : Ce pichet de provenance inconnue possède une base étroite (rapport diamètre max./diamètre de la base > 2.5).
Le col est également moins haut que celui du type précédent.
GENRE E 130 :
Ce genre se singularise par la hauteur de l'anse, qui peut correspondre à deux cas.
Dans le premier, elle dépasse largement la hauteur du col muni d'une ouverture large (rapport diamètre
max./diamètre du bord < 1.5) ; dans le second, l'encolure est elle-même élevée et étroite
(rapport hauteur du col/diamètre intermédiaire du col > 1.4) D'une manière générale les céramiques
classées dans ce genre rappellent celles de la série E 114.
- E 131 : base large, peu élevée.
- E 132 : base haute et étroite.
- E 133 : encolure haute et étroite.
Série E 131 :
Parmi les pichets appartenant à ce genre, cette série se caractérise
par une base large de faible hauteur (rapport diamètre max./diamètre de la base inférieur à la moyenne, soit 2.3)
Type E 131 a :
Ce type ne possède pas de bord et la hauteur du haut de la panse correspond à celle du bas
(rapport bas de la panse/haut de la panse < 1.2). Découvert à Limoges dans un puits comblé
vers la fin du IIIe s., ce type est également connu dans l'Aude au IVe siècle.
Série E 132 :
A l'opposé des précédentes, les céramiques de cette série possèdent une base haute et moins large
(rapport diamètre max./diamètre de la base supérieur à la moyenne, soit 2.3).
Type E 132 a :
Cet exemplaire, découvert dans le même ensemble que ceux de la série précédente, possède un léger bord
et une panse ovoïde. Il est également connu dans l'Hérault au Bas-Empire.
Série E 133 :
Ce sont les proportions de l'encolure, particulièrement haute et étroite, qui définissent cette série
(rapport hauteur du col/diamètre intermédiaire du col> 1.4)
Type E 133 a :
Ce type, à panse ovoïde, se distingue par les faibles diamètres de la base et du haut de la panse à
l'attache du col. Mise au jour dans une sépulture de la fin du IIIe ou du début du IVe siècle,
cette forme existe également à la même époque en Auvergne.
GENRE E 140 :
Ce genre se définit par le point d'attache supérieur de l'anse qui se place sur le col,
relativement loin de la lèvre. Il ne comprend qu’une seule série.
Série E 141 :
Le point d'attache inférieur de l'anse se situe juste au-dessus du point de tangence.
Type E 141 a :
Cet exemplaire, outre les particularités de son anse, présente un col large et une panse trapue. Il fut découvert dans un puits comblé
vers la fin du IIIe siècle.
GENRE E 150 :
Les proportions de la panse regroupent deux vases qui possèdent une panse biconique :
similitude entre hauteur du haut et du bas de la panse et entre les diamètres de la base et du haut de la panse.
- E 151 : col évasé de hauteur moyenne.
- E 152 : col court.
Série E 151 :
Ces deux pichets sont isolés en raison de la forme de l'encolure.
Celui qui se range dans cette série possède un col évasé de hauteur moyenne.
Type E 151 a :
En plus de l'anse qui offre une forme bien particulière, ce type se démarque du suivant en raison
des proportions plus faibles de sa base et de son encolure. Il n'est pas daté.
Série E 152 :
Le col, évasé comme celui de l'exemplaire de la série précédente, est ici beaucoup plus court.
Type E 152 a :
Toujours par opposition au type précédent, les diamètres des limites basse et haute de la panse
sont ici importants par rapport au diamètre maximum.
GENRE E 160 :
Les proportions de l'encolure et de la panse servent à définir
ce genre qui comprend deux séries. Le rapport hauteur du col/diamètre intermédiaire du col est compris
entre 0.5 et 0.25 et le rapport diamètre maximum/hauteur de la panse supérieur à la moyenne, soit 1.3.
- E 161 : anse attachée sur la lèvre.
- E 162 : anse attachée sur le col.
Série E 161 :
L'anse s'attache sur la lèvre.
Type E 161 a :
Par sa forme générale, cet exemplaire évoque un pot muni d'une anse. La panse ovoïde repose sur une base étirée
relativement haute. Mis au jour dans une sépulture du IIe siècle, cette forme est mentionnée à la même
époque en Loir-et-Cher et au début du IIIe siècle en Allemagne.
Type E 161 b :
Ce type diffère du précédent en raison de sa panse sphéroïde et de sa base peu élevée.
Il provient d'un contexte du Ier siècle.
Série E 162 :
Cette série se définit par son anse courte, attachée sur le haut du col et le haut de la panse.
Type E 162 a :
La base peu élevée distingue ce type du suivant. Cette forme, découverte dans un contexte du milieu du IIe
siècle existe en Haute-Garonne au IIIe et au IVe siècle.
Type E 162 b :
Cet exemplaire, non daté, possède une base étirée haute.
GENRE E 170 :
Il se définit par la valeur extrêmement basse (inférieure à 0.2) du rapport
hauteur du col/diamètre intermédiaire du col. Il ne comprend qu'un seul individu et, par conséquent
un seul type et une seule série.
Série E 171 :
La base portante est très large (rapport diamètre max./diamètre de la base < 1.5).
Type E 171 a :
Le haut et le bas de la panse de ce pichet non daté sont de hauteur égale.
Les pichets : famille 200
Cette famille se singularise par la présence d'un bec verseur constitué par un pincement
plus ou moins prononcé de la partie supérieure du col. Elle se subdivise de la façon suivante :
E 210 : haut de la panse peu élevé avec une base haute et étroite.
E 220 : encolure étroite avec sa partie supérieure élevée.
E 230 : bas de la panse de faible hauteur et encolure haute.
E 240 : haut de panse peu élevé et base moyenne, basse.
E 250 : cette classe regroupe les pichets dont variables discriminantes ont des proportions peu différentes des moyennes.
GENRE E 210 :
Se rangent ici des pichets dont le haut de la panse est inexistant. Ce genre, assez proche de E 240,
s'en distingue par les proportions de la base qui est ici moins large et plus haute.
Le rapport diamètre max./diamètre de la base est supérieur à 2.5. Ce genre ne comprend qu'une série.
Série E 211 :
Le col, très élevé, se signale par un rapport hauteur du col/hauteur de la panse inférieur à 1.5.
Type E 211 a :
Ce sont le très faible diamètre et la forte hauteur de la base qui différencient ce type du suivant.
Type E 211 b :
Cet exemplaire provient du même site que le précédent et, comme lui, il n'est pas daté.
GENRE E 220 :
Une seule céramique se place ici. En raison de ses dimensions réduites, ses caractères
sont difficiles à définir. La moindre imprécision dans la prise des mesures entraîne en effet de grandes
différences dans les rapports. C'est toutefois la plus forte hauteur de la partie supérieure du col qui
l'isole (rapport bas du col/haut du col < 1).
Série E 221 :
Le faible diamètre de l'encolure détermine la série.
Type E 221 a :
Enfin, la base étirée élevée se place en dernier lieu pour caractériser ce type mis au jour
dans une sépulture de la fin du IIe siècle.
GENRE E 230 :
Comme le précédent, ce genre ne comprend qu'un individu qui s'illustre par le haut de sa
panse élevé (panse sphéroïde) surmontée par une encolure beaucoup plus large que la moyenne.
Série E 231 :
Le col est presque aussi élevé que la panse.
Type E 231 a :
Le diamètre de la base excède la moitié du diamètre maximum. Cet exemplaire fut découvert
dans une sépulture de la seconde moitié du IIe siècle.
GENRE E 240 :
Ce sont des pichets dont le haut de la panse, à peine marqué, rappelle le genre E 210.
Ils sont regroupés en une seule série.
Série E 241 :
Le hauteur du col avoisine et peut même dépasser la hauteur de la panse (rapport hauteur de la panse/hauteur du col < 1.3.
Type E 241 a :
Non daté, cet exemplaire se différencie du suivant en raison des proportions de la panse (rapport diamètre max./hauteur de la panse < 1.5).
Type E 241 b :
A Limoges, cet exemplaire muni d'une panse particulièrement basse fut découvert dans un puits qui renfermait
du mobilier de la seconde moitié du Ier siècle.
GENRE E 250 :
Se regroupent ici des pichets qui possèdent un haut de panse bien marqué qui les distingue des genres E 210 et 240.
Leur encolure les différencie des genres E 220 et E 230. Ils se répartissent ainsi entre les séries :
- E 251 : absence d'un bord évasé.
- E 252 : encolure haute.
- E 253 : haut de panse fermé et de faible hauteur.
- E 254 : haut de panse moyen et col très étroit.
- E 255 : encolure moyenne large.
- E 256 : encolure moyenne étroite.
Série E 251 :
Seule l'absence de bord différencie cette série de la série E 255.
Type E 251 a :
La partie supérieure de la panse, assez élevée, lui confère un aspect intermédiaire entre une panse ovoïde et sphéroïde.
Cet exemplaire n'est pas antérieur à la fin du Ier siècle.
Série E 252 :
La forte hauteur du col caractérise cette série qui se démarque par ailleurs du genre E 130 en raison des proportions de la panse.
Type E 252 a :
La panse de cet exemplaire, non daté, présente une forme nettement ovoïde.
Série E 253 :
C'est le haut de la panse, à la fois peu élevé et fermé qui caractérise cette série.
Type E 253 a :
Le diamètre intermédiaire du col, à peu près égal au quart du diamètre maximum,
placerait logiquement cet individu dans la catégorie des bouteilles. En raison de la présence
du bec verseur, il doit cependant être maintenu dans cette famille. Il n'est pas daté.
Série E 254 :
Cette série diffère de la précédente en raison du haut de la panse moins fermé.
Cependant, le col très étroit l'en rapproche.
Type E 254 a :
Le faible diamètre du col entraîne la même remarque que celle formulée à propos du type E 253 a.
La panse ovoïde de ce vase non daté repose sur une base étroite.
Série E 255 :
Cette série comporte une encolure trapue. Le rapport hauteur du col/diamètre intermédiaire du col est inférieur à la moyenne (0.83).
Type E 255 a :
Ce type diffère du suivant en raison du point d'attache de l'anse, fixé sur la lèvre. Il provient d'un puits où
il était associé à du mobilier du milieu ou de la seconde moitié du IIe siècle.
Série E 256 :
Contrairement à la série précédente, les proportions de l'encolure sont supérieures à la moyenne.
Elle est, par conséquent, nettement plus étroite.
Type E 256 a :
Trouvé dans le même puits que le type E 155 a, ce pichet se distingue par le point
d'attache supérieur de l'anse placé juste au-dessous de la lèvre.