Liste des pots appartenant à chaque type
Ensemble des pots en PDF
Les pots
Le pot est un récipient haut et fermé. Ses proportions peuvent être comparées
à celles du pichet dont il se distingue par l'absence d'anse.
Cette catégorie comprend plus de 260 pots mesurés. La grande variété des formes a rendu
nécessaire le calcul de nouvelles dimensions afin d’affiner la classification.
L'utilisation des mesures brutes donnait bien un classement homogène sur une population de
quelques dizaines d'individus. En effet, l'importance numérique de cette classe
exigeait un résultat aussi précis que possible. Il semblait en particulier
important d'améliorer la prise en compte de la forme de la panse.
en raison du nombre relativement important des variables, il devient difficile d'expliquer
une classe par des rapports simples. En effet, les variables explicatives de la classe précisent
une tendance mais ne fixent pas les bornes du caractère concerné. C'est ainsi que de petites
ressemblances peuvent estomper une différence plus importante.
La catégorie des pots comprend donc quatre familles :
- D 100 : la base est à la fois haute et de forme étirée
- D 200 : la hauteur de la base, lorsqu'elle n'est pas nulle, reste faible, quelque soit sa forme.
- D 300 : une base haute et élargie regroupe quelques pots dans cette famille.
- D 400 : C'est la hauteur du col qui joue ici un rôle prépondérant.
Les pots : famille 100
La hauteur de la base et le diamètre du bas de la panse par rapport à celui de l'assise
sont à l'origine du regroupement, dans cette famille, des pots à base haute et étirée.
Il arrive dans quelques cas que la partie inférieure de la base soit élargie mais, dans ce cas,
la hauteur de la partie élargie demeure proportionnellement très faible.
Cette famille se subdivise en trois genres :
- D 110 : la partie élargie de la panse, lorsqu'elle existe, reste discrète
- D 120 : la partie élargie de la base est plus importante
- D 130 : la base de l'encolure est très large
GENRE D 110 :
Il rassemble à lui seul la plus grande partie des pots de cette famille.
La partie élargie de la base n’apparaît que dans deux des huit séries, encore n'y tient-elle qu'une faible place.
- D 111 : encolure inexistante ou de hauteur moyenne.
- D 112 : base de faible hauteur par rapport à la moyenne de cette famille. Haut de panse fermé et encolure peu élevée.
- D 113 : pas de bord et ouverture large.
- D 114 : encolure relativement élevée et présence d'une partie élargie de la base.
- D 115 : même base que D 114 mais avec une encolure évasée.
- D 116 : fort diamètre du bas de la panse.
- D 117 : col haut terminé par un bord.
- D 118 : col très haut et étroit.
Série D 111 :
La partie élargie de la base, lorsqu'elle existe, reste inférieure au dixième de la hauteur de la partie étirée.
Type D 111 a :
La base, seulement étirée, n'est pas très élevée (hauteur de la panse/hauteur de la base > 4.5).
La forme de la panse détermine deux variantes : l'une à panse ovoïde, l'autre à tendance sphéroïde.
Les exemplaires datés proviennent de sépultures de la seconde moitié du IIe ou du début du
IIIe siècle. Ce type, assez fréquent au IIe siècle, est également connu à la
fin du Ier au IIIe et au IVe siècle.
Type D 111 b :
La base, plus élevée que celle du type précédent, supporte une panse nettement ovoïde. L'encolure possède
les mêmes caractéristiques. Un seul de ces trois exemplaires
peut être daté de la première moitié du Ier siècle.
Type D 111 c :
La panse ovoïde surbaissée repose sur une base haute et élargie (diamètre inférieur de la panse élevé :
rapport diam. max/diam. inf. de la panse < 1.5). Cet exemplaire, non daté, est connu dans le Nord au
IIe ou IIIe siècle.
Type D 111 d :
Ce type s'oppose aux précédents en raison de la présence d'un léger élargissement de la base.
En outre, la panse, assez trapue, est sphéroïde ou elliptique aplatie. Le rapport bas de panse/haut
de panse est légèrement inférieur à 1. Ces quatre exemplaires proviennent de nécropoles en usage
dans la seconde moitié du IIe et au début du IIIe siècle.
Type D 111 e :
Cet exemplaire à base haute, étirée, se singularise par sa panse piriforme. Non datée à Limoges,
cette forme se rencontre souvent dans le dernier tiers du IIe et dans la plus grande
partie du IIIe siècle dans le Nord, l'Est, l'Allemagne ou la Grande-Bretagne.
Type D 111 f :
La base, seulement étirée, de hauteur moyenne, supporte une panse sphéroïde ou elliptique allongée,
nettement moins surbaissée que celle du type D 111 c. Ce type se subdivise en deux variantes :
la première à panse sphéroïde possède une encolure verticale et la seconde s'en distingue par
l'absence de col et une panse plutôt elliptique allongée. En outre, elles sont technologiquement
très différentes. Les trois exemplaires de la var. 1 proviennent de sépultures de la seconde
moitié de IIe ou du début du 3éme siècle. Le seul exemplaire daté de la var. 2 fut
découvert dans un puits comblé vers la fin du IIIe siècle.
Type D 111 g :
Ce type, assez proche de la variante 2 ci-dessus, s'en distingue par le diamètre de l'ouverture,
plus étroit, ou celui de la base, plus grand avec une partie légèrement élargie. Ces deux exemplaires
proviennent du même puits comblé vers la fin du IIIe siècle.
Type D 111 h :
C'est la hauteur de la base, avec une partie élargie, qui distingue ce type des précédents.
Le bas de la panse est également très large, comme le type D 111 c.
Le haut et le bas de panse, approximativement égaux en hauteur, caractérisent une forme
sphéroïde ou elliptique allongée. Un exemplaire fut mis au jour associé à des céramiques
datées, pour la plupart, de la fin du Ier siècle incluant cependant des éléments
plus tardifs. L'autre provient du même puits que les pots du type précédent (fin IIIe siècle).
Série D 112 :
La base, de faible hauteur par rapport à la moyenne de cette famille, ne comporte qu'une partie étirée.
L'ouverture étroite et le col de très faible hauteur complètent les caractéristiques
de cette série qui ne comprend que deux types.
Type D 112 a :
Panse sphéroïde, presque biconique en raison de la forte courbure de sa partie médiane.
Ce type, non daté en Limousin, est signalé en Aquitaine dans la seconde moitié du Ier siècle.
Type D 112 b :
La partie supérieure de la panse, plus haute que la partie inférieure correspond à une panse piriforme. Cet exemplaire n'est pas daté.
Série D 113 :
La base et l'encolure sont peu élevées. Le haut de la panse, plutôt ouvert, correspond à une encolure large. Cette série, composée de quatre types,
diffère de la précédente par l'encolure.
Type D 113 a :
La panse est ovoïde sans qu'il y ait toutefois une grande différence entre la hauteur de la partie supérieure et de la partie inférieure.
La base, étroite, comporte une partie élargie. L'exemplaire creusois provient d'une sépulture de la fin du IIe ou du début
du IIIe siècle. L'autre fut mis au jour dans un puits comblé vers la fin du IIIe siècle.
Type D 113 b :
La panse sphéroïde repose sur une base étirée étroite avec une partie élargie. L'ouverture, très large, crée une dissymétrie
entre le haut et le bas de la panse. Ce pot, mis au jour dans une fosse du début du IIe siècle, est signalé
vers le milieu du Ier siècle dans le Cher et en Grande-Bretagne.
Type D 113 c :
Ce type se distingue par l'importance de la hauteur du bas de la panse qui donne à cette dernière une forme ovoïde élancée.
La base présente une partie élargie. Cet exemplaire provient d'une nécropole probablement utilisée vers la fin du
Ier ou au début du IIe siècle.
Type D 113 d :
Ce type se distingue des précédents de la même série en raison du fort diamètre du haut et du bas de la panse.
Il en résulte une ouverture et une base plutôt large, une panse à tendance ovoïde. Ces trois exemplaires furent mis au jour
dans la même nécropole que le type précédent (fin Ier ou début IIe siècle).
Série D 114 :
Les pots de cette série présentent une encolure haute et une base étirée avec une partie élargie assez haute et débordante par rapport à la partie étirée.
Type D 114 a :
L'encolure verticale, sans bord, surmonte une panse sphéroïde. Ce type n'est pas daté.
Type D 114 b :
La panse ovoïde se prolonge par une encolure rentrante, complétée par un bord. Ce type, découvert à
Limoges dans un contexte de la fin du IIIe ou du début du IVe siècle, se rencontre fin
Ier-début IIe en Suisse et fin IIe - début IIIe en Allemagne.
Série D 115 :
Comme c'était le cas pour la série précédente, la partie évasée de la base est bien marquée.
Le rapport diamètre maximum/diamètre bas de la panse est inférieur à 1.5 (base haute aux parois évasées).
Ce caractère différencie cette série de la série D 113 dont la base est à la fois moins haute et moins large.
L'encolure courte et évasée oppose cette série à la suivante.
Type D 115 a :
Le seul exemplaire de cette série fut mis au jour dans un contexte du milieu du IIe siècle.
Série D 116 :
La base de cette série présente les mêmes caractéristiques que la série D 115.
La différence entre les deux séries tient à l'encolure qui est ici haute et verticale avec une ouverture étroite.
Type D 116 a :
Les caractères de la base donnent à cette panse un aspect particulier : les mesures contribuent à la classer parmi
les panses piriformes alors que visuellement elle est à considérer comme une panse ovoïde tronquée.
Ce pot provient d'une nécropole de la fin du Ier ou du début du IIe siècle.
Série D 117 :
La base simplement étirée, de hauteur moyenne et l'encolure qui comporte un col bien marqué, terminé par un bord,
rappellent la série D 111. La distinction entre les deux séries ne porte pas sur un caractère précis mais sur des
différences qui n’apparaissent qu'au niveau du type.
Type D 117 a :
Ce type comporte une base haute, une panse ovoïde et une encolure haute et rentrante. Non datée en Corrèze,
cette forme semble fréquente en Bretagne dans la seconde moitié du IIe siècle.
Type D 117 b :
Comme le type D 111 b, un exemplaire possède une panse ovoïde. Elle diffère cependant par ses proportions :
les parois du bas de la panse, comme d'ailleurs celles du haut sont ici plus évasées ; Il en résulte une
ouverture plus large (diam. max/diam. haut de la panse < 1.2). Cet exemplaire (var. 1) était associé à de
la céramique du milieu ou de la seconde moitié du IIe siècle. Datée de la fin du IIe siècle,
la variante 2, avec sa panse elliptique aplatie, ressemble peu à la variante 1.
Type D 117 c :
Ce type, issu d'une sépulture de la fin du IIe s. se signale par son assise très large et sa panse sphéroïde.
Type D 117 c :
Type D 117 d : Ce type se distingue par son col court, concave et son bord large. Ces caractères sont ici accentués
du fait des dimensions réduites de ces deux pots. Leur regroupement résulte plus de leur taille que de leurs proportions.
Dotés d'une panse sphéroïde ou ovoïde tendant vers la sphère, ils proviennent d'une sépulture de la fin du IIe siècle.
Série D 118 :
Cette série se différencie par une encolure verticale haute et étroite et une base simplement étirée, peu élevée.
Type D 118 a :
La partie supérieure de la panse, légèrement plus élevée que la partie inférieure, lui donne un léger aspect piriforme.
Ce pot provient d'un puits comblé vers la fin du IIIe ou au début du IVe siècle.
GENRE D 120 :
La partie élargie de la base est plus importante dans cette série, soit par sa hauteur,
soit par son diamètre par rapport au diamètre minimum de la base. Ce sont les différences morphologiques de la
base qui déterminent également les trois séries de ce genre.
- Série D 121 : partie élargie de la base haute et débordante.
- Série D 122 : partie élargie de la base très peu débordante.
- Série D 123 : Partie élargie de la base peu élevée mais très débordante.
Série D 121 :
La partie élargie de la base est à la fois haute et débordante.
Type D 121 a :
L'encolure courte et évasée surmonte une panse ovoïde. Ce vase n'est pas daté.
Type D 121 b :
Un bord complète le col court et vertical de ce pot à panse sphéroïde mis au jour dans un dépotoir
de la fin du IIIe ou de la première moitié du IVe siècle. En Côte-d'Or un
exemplaire similaire date de la fin du IIe ou du début du IIIe siècle.
Série D 122 :
L’individualisation de cette série tient à la mesure de la partie inférieure de la base.
Il s'agit d'un cas embarrassant : le plus faible diamètre de la base ne correspondant pas à l'assise,
il faut distinguer une partie fermée même si cette partie ne peut pas être qualifiée d'élargie.
Dans ce cas précis, la base aurait aussi bien pu être décrite comme cylindrique, d'autant plus que le
profil de ce vase ne présente pas une parfaite régularité.
Type D 122 a :
Ce type, à panse très aplatie surmontée d'une encolure rentrante terminée par un bord, fut découvert dans une sépulture de
la fin du IIe siècle.
Série D 123 :
Cette série n'est également représentée que par un seul individu qui possède une partie élargie de sa base très large.
Type D 123 a :
Les diamètres intermédiaires de la panse, très larges par rapport au diamètre maximum, donnent une forme particulière
à cette panse que l'on peut par ailleurs qualifier d'ovoïde. L'encolure est courte et concave.
Ce pot fut mis au jour dans un contexte de la fin du dernier quart du Ier siècle.
GENRE D 130 :
Bien que muni d'une base étirée, le seul exemplaire de ce genre
s'intègre difficilement dans cette série. Au niveau du genre, ce vase se singularise par son
encolure rentrante, presque horizontale, sur laquelle s'attache un bord vertical élevé.
Série D 121 :
La série est définie par l'importance des diamètres supérieurs et inférieurs de la panse par rapport au
diamètre maximum, d'où la faible courbure des parois et le fort diamètre de la base, par ailleurs peu élevée.
Type D 131 a :
Ce type, à panse ovoïde, n'est pas daté. Toutefois la forme de sa partie supérieure évoque certains modèles du
Ier siècle et même augustéens.
Les pots : famille 200
Cette famille, la plus importante de la catégorie des pots, regroupe tous ceux qui possèdent une encolure
et une base peu élevée, quelle qu'en soit la forme. Elle se subdivise en six genres.
- D 210 : base portante ou base étirée de faible hauteur.
- D 220 : base élargie ou cylindrique et encolure peu élevée.
- D 230 : base élargie ou cylindrique avec une encolure plus élevée.
- D 240 : base haute et étroite avec panse ovoïde ou base moins haute avec panse sphèroïde.
- D 250 : bord haut et col court.
- D 260 : deux vases classés ici ne présentent pas de caractère très discriminant.
GENRE D 210 :
La base portante ou légèrement étirée caractérise ce genre. Les mesures 1, 2 et 11 ont en effet tendance à rapprocher ces
deux types de base lorsque la mesure 12 est faible. Il se subdivise de la façon suivante :
- Série D 211 : base portante et présence d'un bord.
- Série D 212 : base portante sans bord.
- Série D 213 : base étirée à peine perceptible.
- Série D 214 : base étirée plus élevée présentant une nette inversion de la courbure de la panse.
Série D 111 :
Dans cette série, la base, toujours portante, se raccorde à une paroi convexe. L'encolure,
généralement verticale, comporte un bord qui se réduit souvent à un simple épaississement de la paroi.
Type D 211 a :
Ce type comprend une panse ovoïde large, un bord large mais peu élevé et une base plutôt étroite.
L'exemplaire Brivois peut dater de la fin du Ier siècle. En Gaule, cette forme se rencontre
généralement dans la période 50-150. Elle est toutefois mentionnée sous Auguste en Allemagne et au
IVe siècle en Grande-Bretagne.
Type D 211 b :
Ce type diffère du précédent par sa base plus large (supérieure à la moitié du diamètre maximum) et par
son bord plus haut et moins large (épaississement de la paroi. Ce type caractérise certains pots du
IIe Age du Fer ; d'ailleurs un seul est tourné. Deux d'entre eux sont antérieurs au règne d'Auguste.
Les autres proviennent par contre de sépultures bien datées de la fin du IIe siècle ou du
milieu du IIIe siècle. L'exemplaire de Malemort, qui est tourné, peut être rapproché de formes
flaviennes d'Aquitaine ou de l'Isère.
Série D 212 :
Cette série rassemble des formes avec base portante. Le col, vertical ou évasé, ne possède aucun aménagement
assimilable à un bord.
Type D 212 a :
Ce type se signale par sa base très large, le haut de la panse fermé et un col court et évasé. Le haut de la panse
distingue deux variantes selon que la courbure s'accentue (var. 1) ou pas (var. 2).
La variante 2 fut découverte dans une sépulture. En Gironde, cette forme, plutôt sphéroïde, est
connue du milieu du Ier au début du IIIe siècle.
Type D 212 b :
Ce type possède un col haut, une base large et la partie supérieure de la panse de faible hauteur.
Les parois de la partie inférieure de la panse lui donnent un aspect tronconique. A noter que la hauteur de
l'encolure excède celle du haut de la panse. Ces deux exemplaires proviennent de contextes de la fin du
IIIe et du IVe siècle. Leur morphologie rapelle toutefois des formes précoces connues
tant dans le Midi que dans le Nord.
Type D 212 c :
La hauteur de la partie supérieure de la panse reste très faible par rapport à celle de la partie inférieure mais,
contrairement au type précédent, l'encolure est moins élevée. La forme de la partie inférieure de la panse permet de
distinguer deux variantes : l'une, aux proportions plus trapues possède des parois courbes qui donnent à la panse
un aspect ovoïde, l'autre se caractérise par des parois plus rectilignes et rappelle ainsi le type précédent.
Deux de ces pots furent découverts dans un contexte du Ier siècle (87 85 3 - 11 : fin du
Ier siècle et 87 85 18 - 1 : première moitié). Une forme semblable à cette dernière fut d'ailleurs
produite à Mougon vers le milieu du Ier siècle. Toutes les autres proviennent d'ensembles datés du
milieu du IIIe jusqu'au courant du IVe siècle. D'une façon générale, des formes comparables
aux vases de ce type se rencontrent durant toute l'époque romaine avec une plus grande fréquence entre la fin du
second Age du Fer et le début du second siècle.
Type D 212 d :
Ce type présente un col haut, une base large et une panse presque cylindrique. Ce dernier caractère, ainsi que la plus
grande hauteur de la partie supérieure de la panse, le différencie du type D 212 c. Ces deux exemplaires, non tournés,
étaient associés à de la céramique de la seconde moitié du IIe siècle.
Type D 212 e :
Sont regroupés ici un nombre important de vases caractérisés par une base de diamètre moyen.
L'encolure peu élevée, généralement évasée surmonte une panse ovoïde (var. 1) ou globulaire (var. 2).
par opposition à la série suivante, le rapport haut de la panse/base de la panse est inférieur à 2.
Un vase à panse biconique, rangé ici en raison de ses proportions, constitue une IIIe variante.
En raison de sa simplicité, cette forme a été produite durant toute l'époque romaine.
Seule l'étude de détails morphologiques et technologiques permettrait une classification plus fine pouvant
se corréler à une évolution chronologique.
Type D 212 f :
Il s'agit d'une forme ovoïde élancée. La partie inférieure de la panse possède des parois rectilignes alors
que celles de la partie supérieure se courbent régulièrement. Le bas de la panse est au moins deux fois plus
haut que la partie supérieure. L'exemplaire de Limoges peut dater du premier ou du second siècle ;
les deux autres se trouvaient dans une sépulture du milieu du IIIe siècle. En fait ce type,
connu dès le second Age-du-Fer, perdure au moins jusqu'au milieu du IIIe siècle.
Série D 213 :
La base étirée, peu importante, se distingue de la base portante par une faible inversion de la courbure de la paroi du bas de la panse.
Type D 213 a :
Une encolure large, terminée par un bord, surmonte la panse sphéroïde. Ces trois pots ne sont pas datés.
Type D 213 b :
Proche du précédent, ce type possède une panse ovoïde trapue (var. 1). Un exemplaire présente une carène (var. 2).
Diverses époques sont représentés par ces quatre individus : l'un doit dater de la période augustéenne,
deux de la période flavienne et le quatrième de la fin du IIIe siècle. Là encore,
seule une hiérarchisation poussée au niveau de l'individu permettrait d'affiner la classification
afin qu'elle concorde avec la chronologie.
Type D 213 c :
Il s'agit, là aussi, d'un pot à panse ovoïde. L'encolure évasée, sans bord, forme un angle vif avec la paroi
du haut de la panse. L'un des exemplaires, présentant une surface revêtue de projections de sable,
provient d'un contexte de la fin du Ier siècle. Deux autres furent découverts dans des sépultures
de seconde moitié du IIe siècle.
Type D 213 d :
Ce sont des pots à panse sphéroïde munie d'une encolure sans bord, verticale ou évasée.
Tous proviennent de sépultures de la fin du IIe siècle ou du début du IIIe.
Cette forme, avec l'encolure évasée, peut apparaître vers le milieu du Ier siècle.
Type D 213 e :
Ce type présente une panse ovoïde avec une encolure terminée par un bord. Il ressemble par conséquent
au type D 213 b dont il ne diffère que par les proportions de l'encolure : le rapport diamètre de
l'ouverture/hauteur du col doit ici être inférieur à 7. Les trois exemplaires datés appartiennent
à la seconde moitié du IIe ou au début du IIIe siècle.
Série D 214 :
La hauteur de la base élargie est plus importante que dans la série précédente. Le rapport hauteur de la
panse/hauteur de la base, compris entre 5 et 7 dans cette série, dépassait 9 dans la série précédente.
A noter que les seules proportions de la base auraient dû inclure cette série dans la famille D 100
et plus particulièrement à la série D 111. Toutefois, par certains aspects, les vases de cette série
sont plus proches de ceux du genre D 210. En particulier, les pots de la famille D 100 munis d'une base
peu élevée possèdent une panse élancée, ce qui n'est pas le cas ici.
Type D 214 a :
Ce type, non daté, possède une panse de forme ovoïde trapue et une encolure terminée par un bord.
Type D 214 b :
Ce type diffère du précédent en raison de la panse nettement ovoïde et de l'absence de bord.
Un des deux exemplaires provient d'une sépulture du IIIe siècle.
Type D 214 c :
La panse ovoïde est surmontée d'une encolure horizontale externe.
Série D 215 :
Le seul vase de cette série se singularise par sa base portante extrêmement étroite.
Type D 215 a :
Ce vase, non daté, possède une panse sphéroïde complétée par une encolure munie d'un bord.
GENRE D 220 :
Ce genre est composé de pots à base élargie ou cylindrique avec une encolure peu élevée.
Il comprend neuf séries.
- D 221 : présence d'une encolure rentrante ou verticale, munie d'un bord.
- D 222 : encolure évasée, assez haute, sans bord.
- D 223 : encolure basse, évasée, sans bord.
- D 224 : encolure basse avec un bord.
- D 225 : pas de bord ; bas de panse tronconique, étroit à la base, haut de panse large.
- D 226 : base débordante et partie inférieure du bas de panse élevée.
- D 227 : base débordante et haut de panse peu fermé avec encolure concave.
- D 228 : partie supérieure de la panse élevée et présence du bord.
- D 229 : bord absent et panse très aplatie.
Série D 221 :
Cette série est caractérisée par la présence d'un bord et d'une encolure assez haute pour le genre D 220, plutôt
rentrante ou verticale, exceptionnellement très évasée.
Type D 221 b :
L'encolure de ce type, également rentrante, se compose d'un col de hauteur moyenne et d'un bord bien marqué.
Le corps du vase se caractérise par la hauteur du haut de la panse supérieure à celle du bas.
Il existe toutefois une variante à panse ovoïde élancée (var. 1) et une autre à panse presque sphéroïde (var. 2).
Seuls deux de ces pots peuvent être datés de la seconde moitié du IIe siècle. Toutefois,
cette forme n'est guère connue qu'entre le milieu du Ier et la fin du IIe siècle.
Type D 221 c :
Type D 221 c : Ce type comporte une encolure verticale ou légèrement rentrante avec un col élevé et
un bord bien marqué. La panse, plus nettement ovoïde que celle du type précédent, repose sur une base
plus étroite par rapport au diamètre maximum. Il ne renferme que des urnes cinéraires creusoises qui,
lorsqu'elles sont datées, appartiennent à la seconde moitié du IIe siècle ou au début du IIIe.
Type D 221 d :
Cet exemplaire, non daté, se distingue par sa base étroite et la forte courbure des parois du bas de la panse
qui donne à cette partie du vase une forme hémisphérique.
Type D 221 e :
Ce sont des pots à panse ovoïde élancée surmontée d'un col peu élevé par rapport à la hauteur du bord.
La base, peu élevée, a permis d'introduire ici un pot à base portante (var. 3). En raison de variations de
la forme de l'encolure ce type regroupe en fait trois variantes. La variante 1, mise au jour dans un contexte
du IIIe quart du Ier siècle est un vase à parois fines dont l'encolure très concave
est en partie masquée par le bord. Au contraire, la variante 2, découverte dans une nécropole en usage
dans la seconde moitié du IIe siècle, possède un col vertical peu incurvé, terminé par un bord
épaissi. Enfin, la variante 3, non datée, présente un bord épais et retombant.
Type D 221 f :
Ce type possède la même encolure que la variante 2 du type précédent mais la panse, également ovoïde, est plus trapue.
Les trois vases de ce type proviennent d'ensembles du milieu ou de la seconde moitié du IIe siècle.
Toutefois, en Aquitaine ou dans le midi de telles formes datent de la première moitié ou du milieu du Ier siècle.
Type D 221 g :
La panse ovoïde repose sur une base dont la hauteur est supérieure aux autres pots de cette série.
Le caractère discriminant de ce type reste toutefois la largeur du bord associée à un col rentrant.
Les deux exemplaires datés appartiennent à la seconde moitié du IIe siècle ou au début du IIIe.
Type D 221 h :
Cette forme à panse ovoïde, ouverture large et encolure évasée, se démarque du type d 221 f par une base
plus étroite et une panse ovoïde plus élancée. ces deux exemplaires diffèrent malgré tout suffisamment
pour justifier deux variantes. La première, datée à Limoges de la fin du IIIe ou du
IVe siècle, ressemble davantage au type D 221 f. La seconde, au col plus court associé
à une panse plus élancée, se trouvait, en Creuse, dans un contexte du milieu du IIe siècle
Série D 222 :
Cette série s'oppose à la précédente par l'absence de bord. Les types qu'elle renferme ne possèdent pas de
caractère vraiment discriminant ; il serait même possible de les regrouper sous un seul type.
Type D 222 a :
La base, relativement haute, supporte une panse ovoïde basse complétée par un col de hauteur moyenne.
Cet individu provient d'une sépulture de la fin du IIe siècle.
Type D 222 b :
Ce petit vase, non daté, possède une panse ovoïde et un col court.
Type D 222 c :
Ce pot, de provenance inconnue, diffère essentiellement des deux types précédents par sa panse ovoïde plus élancée.
Série D 223 :
Cette série se caractérise par l'absence de bord et par une encolure peu élevée et évasée.
Les variations des proportions de la panse et de la forme de la base déterminent cinq types.
Tous les pots de cette série sont des céramiques qu'il est possible de qualifier de "fines", généralement
ornées de motifs tracés à la barbotine ou de zones guillochées.
Type D 223 a :
La base, étirée sur une faible hauteur assure la jonction entre la panse et la partie élargie de la base.
Aucun de ces vases n'est daté en Limousin. Ailleurs cette forme appartient souvent au Ier siècle.
Elle rappelle toutefois la forme Déch. 66 fabriquée en sigillée dans la première moitié du IIe siècle.
Type D 223 b :
Ce type, connu dans une nécropole en usage vers la fin du Ier siècle et au début du IIe, se distingue
par sa panse nettement ovoïde et sa base cylindrique.
Type D 223 c :
Ce type, différent du précédent en raison de sa base élargie, doit dater de la même période.
Type D 223 d :
Avec leur base également élargie, les pots rangés ici se distinguent en raison du haut de la panse plus
élevé qui leur donne un aspect moins ovoïde. Le rapport haut de la panse/bas de la panse dépasse 0.6.
La datation de ces exemplaires, établie soit d'après leur contexte, soit par comparaison, varie entre
le dernier quart du Ier et le milieu du IIe pour un des pots à décor guilloché.
Type D 223 e :
Type D 223 e : Il se singularise par le fort diamètre de l'ouverture et la courbure régulière des parois,
en particulier vers le haut de la panse où la courbe ne s'accentue pas. Le rapport diamètre maximum/diamètre
de l'ouverture est inférieur à 1,4. Le contexte ne permet pas de dater ce pot.
Série D 224 :
La panse sphéroïde comporte une ouverture étroite. Ces deux exemplaires appartiennent à des contextes de la
seconde moitié du IIe siècle.
Type D 224 a :
La panse sphéroïde comporte une ouverture étroite. Ces deux exemplaires appartiennent à des contextes de
la seconde moitié du IIe siècle.
Type D 224 b :
Ce type se singularise par une base étroite, une panse ovoïde large, plutôt globulaire et une ouverture étroite.
Les deux exemplaires furent mis au jour dans une nécropole en usage dans la seconde moitié du
IIe siècle et au début du IIIe. En Belgique, un modèle similaire est connu des flaviens au début du
IIIe siècle.
Type D 224 c :
Ces quatre pots sont regroupés ici en raison de la hauteur relative de leur base aux proportions moyennes ou larges.
Ils sont par ailleurs assez différents, ce qui justifie le maintien de trois variantes. Var. 1 :
panse ovoïde et encolure verticale. Var. 2 : panse ovoïde et encolure horizontale externe. Var. 3 :
panse elliptique allongée et encolure fortement évasée. Les variantes 1 et 3 appartiennent à des
ensembles de la seconde moitié du IIe siècle alors que la variante 2 se trouvait dans
un contexte de la fin du IIIe siècle.
Type D 224 d :
Les vases de ce type forment un ensemble homogène caractérisé par la base étroite, annulaire,
une panse ovoïde et une encolure évasée. Les exemplaires datés appartiennent à des ensembles
de la fin du IIIe siècle.
Type D 224 e :
Ce type ne se distingue du précédent que par la forme plus élancée du corps du vase, correspond ainsi
à la forme elliptique allongée. Le seul exemplaire correctement daté provient d'une sépulture du milieu du
IIIe siècle. En raison de leur caractères, les autres doivent appartenir au milieu ou à la seconde moitié du
IIIe siècle.
Série D 225 :
Les pots de cette série ne possèdent pas de bord. La panse comprend une partie inférieure tronconique et une partie supérieure
très large qui se referme brusquement jusqu’à la base de l'encolure.
Type D 225 a :
Le type se caractérise par l'encolure verticale moyenne. Aucun des deux exemplaires limousins n'est daté. Les formes
comparables, en Aquitaine ou dans le Cher, appartiennent au dernier tiers du Ier
siècle et peut-être au début du IIe.
Série D 226 :
Cette série s'illustre par sa base, largement débordante, associée à une partie inférieure de la panse tronconique et élevée.
Type D 226 a :
L'encolure légèrement rentrante et moulurée se termine par un large bord. Le contexte
permet d’attribuer ce pot à la seconde moitié du Ier siècle av. J.-C.
Série D 227 :
L'encolure présente une forte concavité. Les pots regroupés ici, proches de ceux de la série D 224,
ne se sont pas intégrés dans les groupes déjà constitués en raison de particularités telles que
l'importance de la partie inférieure de la panse ou du débordement de la base.
Type D 227 a :
Ce pot, diffère du type D 224 e, par une hauteur plus importante du bas de la panse et par la forme de l'encolure.
Il appartient à un contexte du dernier quart du Ier siècle.
Type D 227 b :
Il se singularise par la forme de sa base, très élargie. Il provient du même ensemble que le type précédent.
Série D 228 :
Elle est caractérisée par une panse piriforme.
Type D 228 a :
Ces deux exemplaires, découverts dans un puits comblé dans le dernier quart du Ier siècle,
possèdent une encolure étroite.
Série D 229 :
Le seul individu de cette série se caractérise par l'absence de bord et une panse très aplatie.
Type D 229 a :
L'ouverture et la base sont étroites. La fabrication de ce vase, pourtant mis au jour dans une
nécropole en usage dans la seconde moitié du IIe siècle, peut remonter au Ier siècle.
Quelques formes semblables, datées de la seconde moitié du Ier siècle, renforcent cette hypothèse.
GENRE D 230 :
Les céramiques rangées ici possèdent une base élargie comme celle de la série D 221.
Elles en diffèrent toutefois par la hauteur plus importante de l'encolure. Il comprend quatre séries mais
ne rassemble en fait qu'un petit nombre de céramiques.
- D 231 : base large avec panse sphérique aplatie. Pas de bord.
- D 232 : panse ovoïde aplatie et encolure verticale.
- D 233 : panse ovoïde et encolure rentrante.
- D 234 : panse ovoïde et encolure verticale sans bord.
Série D 231 :
Cette série se signale par une base large et une panse sphéroïde aux parois évasées au départ de la base.
Type D 231 a :
Ce type, découvert dans un contexte de la seconde moitié du IIe siècle, présente une
encolure verticale concave, sans bord.
Série D 232 :
la panse est nettement ovoïde.
Type D 232 a :
Le col vertical se termine par un bord. Ces deux exemplaires proviennent d'un ensemble de la fin
du IIe ou du début du IIIe siècle. Cette forme semble assez répandue de la fin du
Ier jusqu'au début du IIIe siècle.
Type D 232 b :
C'est surtout l'absence de bord qui distingue ce type du précédent. A cela s'ajoute toutefois une plus grande hauteur
de la base et une courbure plus prononcée des parois du bas de la panse. Cet exemplaire provient d'une sépulture
du milieu du IIIe siècle. Une forme comparable est signalée dans l'Yonne à la fin du IIe
ou au début du IIIe siècle.
Série D 233 :
Cette série regroupe des pots à panse ovoïde munie d'une encolure rentrante. Un nœud de
l'arbre hiérarchique, situé immédiatement au-dessous de la troncature, permet de distinguer
deux groupes dans cette série. Le premier, comprenant les types a et b, possède une ouverture
large et le second une ouverture étroite.
Type D 233 a :
Cet exemplaire, non daté, présente une ouverture large et une panse de forme elliptique allongée.
Type D 233 b :
Ce type diffère du précédent par sa panse ovoïde basse. L'exemplaire limougeaud provient d'un contexte tibérien.
Cette forme semble toutefois exister durant tout le premier siècle.
Type D 233 c :
La panse ovoïde de ce type se distingue par le haut fermé et peu élevé par rapport au bas de la panse.
Cet exemplaire faisait office d'urne cinéraire dans une sépulture non datée.
Type D 233 d :
Ce type ne comprend qu'un individu à panse ovoïde élancée utilisée comme urne cinéraire dans une sépulture
du milieu du IIe siècle.
Série D 234 :
Le seul exemplaire de cette série possède une ouverture large et le haut de la panse ovoïde peu élevé.
Type D 234 a :
L'encolure verticale de ce pot, non daté, ne comporte pas de bord.
GENRE D 240 :
Ce genre, marqué par une base haute et étroite, se subdivise en deux groupes : l'un à base effectivement haute
et étroite avec le bas de la panse plus important que le haut (forme ovoïde), l'autre avec une base moins
élevée et une panse sphéroïde ou piriforme. La famille D 300 comprend aussi des bases hautes d'un autre type.
Les séries en sont les suivantes :
- D 241 : encolure courte avec un bord ; panse sphéroïde ou piriforme.
- D 242 : panse ovoïde et base haute et étroite de forme étirée et élargie.
- D 243 : base simplement élargie et faible courbure de la partie médiane de la panse.
Série D 241 :
Le col court se termine par un bord. La forte hauteur de la partie supérieure de la panse
définit une panse sphéroïde ou piriforme.
Type D 241 a :
Ces exemplaires à panse sphéroïde se singularisent par un bord élevé et un col très court.
L'exemplaire creusois, seul daté, fut mis au jour dans une sépulture de la fin du IIe siècle.
Type D 241 b :
Le seul individu de ce type, non daté, se distingue en raison de la hauteur élevée de la partie élargie de la base.
Ce caractère, amplifié, sera à l'origine de la famille 300.
Type D 241 c :
Ce petit pot, mis au jour dans une sépulture de la seconde moitié du IIe ou du début du
IIIe siècle, ne diffère du type précédent qu'en raison de la moindre hauteur de la base.
Type D 241 d :
Ce type s'illustre par sa panse piriforme surmontée d'une encolure étroite et, par opposition
avec le type suivant, une base de diamètre moyen. Les deux exemplaires creusois (var. 1), dont
l'un date de la seconde moitié du IIe siècle se signale par le façonnage particulier du bord.
Un pot semblable est signalé dans le Puy-de-Dôme à la fin du IIe ou au début du IIIe siècle.
Le troisième (var.2), exhumé d'un puits comblé vers la fin du
IIIe siècle, possède des affinités morphologiques avec la céramique dite "à l'éponge" (forme Raimbault VIII, 11)
Type D 241 e :
Egalement muni d'une panse piriforme, ce type se singularise par sa base haute et étroite et son col peu élevé.
Il provient d'une nécropole en usage dans la seconde moitié du IIe et au début du IIIe siècle.
Ce type, bien que mentionné en Allemagne après le milieu du IIe siècle, parait plus fréquent au IVe.
Type D 241 f :
Ce type qui possède aussi une panse piriforme, une base haute et étroite, s'oppose au précédent par son col
plus élevé et sa base plus élargie. Il fut mis au jour dans un ensemble de la fin du IIIe ou du
début du IVe siècle.
Série D 242 :
La base, haute et étroite, est ici étirée et élargie avec une assise concave. La panse ovoïde, plus ou moins
aplatie, oppose cette série à la précédente. Même lorsque la forme du corps du vase paraît elliptique ou sphéroïde,
la hauteur de la partie inférieure de la panse dépasse nettement celle de la partie supérieure.
Type D 243 a :
Ce vase, à panse aplatie, se distingue par son encolure courte et rentrante, sans bord.
Type D 242 b :
Les pots regroupés ici possèdent un col vertical terminé par un bord et une base assez haute mais peu ou pas élargie.
La panse permet de distinguer deux variantes : Variante 1 à panse ovoïde, variante 2 à panse plutôt sphéroïde bien
que les proportions entre le haut et le bas de la panse correspondent mieux à celles des formes ovoïdes.
Les deux exemplaires datés proviennent, l'un d'une nécropole de la seconde moitié du IIe et
du début du IIIe siècle, l'autre d'un puits de la fin du IIIe siècle.
D'une façon plus générale, cette forme semble apparaître vers le milieu du IIe siècle et se
poursuivre jusque dans le courant du IVe siècle, tant en Auvergne que dans le Nord.
Type D 242 c :
Il s'agit d'un type original que l'encolure rentrante, placée dans le prolongement de la paroi du haut de la
panse, et le ressaut du milieu de la panse rapprochent par exemple de la série 463. La base, à la fois étroite,
haute et élargie complète les caractéristiques de cet exemplaire issu d'une sépulture de la fin du IIe siècle.
Type D 242 d :
Ce pot, découvert dans une sépulture du IIIe siècle, se singularise par son encolure verticale
avec bord, de faible hauteur et de fort diamètre.
Type D 242 e :
Cet exemplaire, non daté, se distingue du précédent par l'encolure et la base qui sont plus étroites.
Ce type est connu en céramique dite "à l'éponge" (Raimbault, forme VIII, No 454) et en sigillée
dans l'Est (Oswald, pl. LXXIX, No 3).
Série D 243 :
La base des céramiques de cette série ne comporte pas de partie étirée. La forme de la panse se distingue également
en raison de la moindre courbure de la partie médiane (diamètres et hauteurs intermédiaires de la panse importants
par rapport aux diamètres extrêmes).
Type D 243 a :
La base, seulement élargie, de diamètre moyen et l'encolure avec bord, légèrement rentrante, illustrent ce type.
La forme de la panse, comme pour le type D 242 b, permet de distinguer deux variantes : panse nettement
ovoïde (var. 1) et panse à tendance sphéroïde ou elliptique aplatie (Var. 2). Ces trois exemplaires
proviennent soit d'une sépulture du milieu du IIIe siècle (var. 1), soit d'un dépotoir
de la fin du IIIe ou du début du IVe siècle (var. 2). Celle-ci évoque,
en céramique sigillée, la forme Déch. 72.
Type D 243 b :
Ce type ne diffère de la variante 2 ci-dessus qu'en raison du faible diamètre de la base.
Elle provient du même ensemble et, comme elle, rappelle la forme sigillée Déch. 72.
Type D 243 c :
La partie supérieure du haut de la panse ovoïde, peu élevée, correspond à une forte courbure de la paroi
à cet endroit : le corps du vase se referme brusquement sur l'encolure verticale que termine un bord.
Cette forme, découverte dans un puits comblé vers la fin du IIIe siècle, existe également
en céramique dite "à l'éponge" (Raimbault, forme VIII, No 13).
Type D 243 d :
Proche du type précédent, ce pot se singularise par la partie médiane de la panse presque cylindrique,
ce qui accentue encore la courbure de la paroi du haut de la panse. Il date, à Limoges, de la fin du
IIIe ou du début du IVe siècle ; Il évoque également la forme sigillée Déch. 72.
GENRE D 250 :
Ce genre ne comporte qu'un pot caractérisé par un col court complété par un bord élevé.
Série D 251 :
C'est le faible diamètre de l'ouverture qui détermine la série.
Type D 251 a :
Cet exemplaire présente une panse ovoïde dont le haut est fermé et peu élevé.
Il peut dater de la première moitié du IIIe siècle.
GENRE D 260 :
Il s'agit d'un groupe résiduel qui comprend deux vases à base élargie et panse
sphéroïde et qui rappelle les vases de la série D 222. La différence tient aux proportions de la panse :
ici, le haut et le bas possèdent approximativement la même hauteur alors que la série D 222 ne renferme
que des pots dont le haut de panse est d'une hauteur inférieure au bas.
Série D 261 :
Les caractères définissant la série sont l'encolure évasée sans bord et la base annulaire de diamètre moyen.
Type D 261 a :
Cet exemplaire, non daté, possède une panse sphéroïde.
Type D 261 b :
La partie médiane de la panse, parfaitement cylindrique, se raccorde par une arête aux parties inférieures et supérieures.
Cette forme, mise au jour dans une sépulture de la fin du IIe siècle ou du début du IIIe, se trouve à
cette dernière période en Côte-d'Or.
Les pots : famille 300
C'est la hauteur importante de la base qui caractérise cette famille composée seulement par deux vases.
Cette forme de base reste exceptionnelle et doit être considérée comme accidentelle. Elle ne se retrouve
en effet, en Limousin, que sur des céramiques de petites dimensions.
GENRE D 310 :
La hauteur du bas de la panse est égale ou inférieure à celle du haut, ce qui exclut les formes ovoïdes.
Série D 311 :
Panse elliptique aplatie.
Type D 311 a :
Non daté, se type présente un col court avec un léger bord. On trouve cette forme de la fin du Ier
jusque dans le courant du IVe siècle.
Série D 312 :
Panse piriforme.
Type D 312 a :
L'ouverture étroite et une encolure évasée sans bord caractérise ce type qui n'est pas daté.
Les pots : famille 400
Sont rangés dans cette famille des pots munis d'une encolure haute ou très haute.
En cela, elle diffère nettement des familles précédentes pour lesquelles la base possédait
le plus grand pouvoir discriminant. Elle se subdivise en sept genres :
- D 410 : diamètre du bas de l'encolure très large et base haute.
- D 420 : diamètre du bas de l'encolure très large et haut de la panse inexistant.
- D 430 : diamètre du bas de l'encolure moyen et base de hauteur moyenne, étirée et élargie.
- D 440 : diamètre du bas de l'encolure moyen avec une ouverture très étroite.
- D 450 : diamètre du bas de l'encolure moyen et base peu élevée.
- D 460 : encolure haute et large au départ de la panse.
- D 470 : encolure très haute, large au départ de la panse.
GENRE D 410 :
le diamètre de l'encolure, à son raccord avec la panse, reste très voisin du
diamètre maximum. Toutefois, le haut de la panse subsiste. La base, haute, étirée puis élargie, rappelle celles de la famille D 100.
Série D 411 :
Le haut de panse est cylindrique.
Type D 411 a :
Le faible diamètre de la base caractérise ce pot mis au jour dans une sépulture de la fin du IIe siècle.
GENRE D 420 :
Le diamètre du bas de l'encolure correspond au diamètre maximum et le haut de la panse n'est pas représenté.
Série D 421 :
la base, haute, est seulement étirée.
Type D 421 a :
Un bord haut surmonte l'encolure aux parois rectilignes. Cette forme n'est pas datée mais elle est connue dans l'Indre
sous les Flaviens et dans la Mayenne dans la seconde moitié du IIe siècle.
GENRE D 430 :
Le diamètre, au bas de l'encolure, reste nettement inférieur au diamètre maximum.
La base, étirée puis élargie, est relativement haute. Ce genre comprend trois séries :
- D 431 : base étroite et col élevé.
- D 432 : base étroite et col court.
- D 433 : base très large.
Série D 431 :
Cette série se distingue par la base étroite, le col haut, la présence d'un bord et une panse sphéroïde ou elliptique aplatie.
Type D 431 a :
Cet exemplaire, exhumé d'un puits comblé vers la fin du IIIe siècle ou au début du IVe,
se distingue par une encolure verticale. Cette forme existe, au IVe siècle, dans le Puy-de-Dôme et dans le Gard.
Type D 431 b :
Ce type se distingue du précédent par l'encolure évasée et le haut de la panse plus fermé.
Série D 432 :
Le col court et sans bord, la panse ovoïde différencient cette série de la précédente.
Type D 432 a :
Non datée en Creuse, cette forme qui s'illustre par une encolure rentrante et un modelé particulier de la panse,
existe dans le Puy-de-Dôme vers la fin du Ier siècle ou au IIe.
Série D 433 :
Cette série se signale par le fort diamètre de la base.
Type D 432 a :
Non datée en Creuse, cette forme qui s'illustre par une encolure rentrante et un modelé particulier
de la panse, existe dans le Puy-de-Dôme vers la fin du Ier siècle ou au IIe.
Série D 433 :
Cette série se signale par le fort diamètre de la base.
Type D 433 a :
L'encolure de cet exemplaire non daté, légèrement rentrante, surmonte une panse ovoïde trapue.
GENRE D 440 :
Il se distingue par le faible diamètre de l'ouverture.
Ses proportions évoquent celles d'un pichet, mais il ne possède pas d'anse.
Cela explique qu'il soit isolé.
Série D 441 :
Cet exemplaire possède une encolure peu élevée pour cette famille, légèrement rentrante et une base portante.
Type D 441 a :
L'encolure de cet exemplaire non daté, légèrement rentrante, surmonte une panse ovoïde trapue.
GENRE D 450 :
L'ouverture, également étroite est ici plus élevée que celle du genre précédent. Les séries sont :
- D 451 : base de faible hauteur ou portante et présence d'un bord.
- D 452 : base plus haute et très élargie, absence de bord.
Série D 451 :
Lorsqu'elle existe, la base, seulement élargie, demeure très basse. L'encolure, élevée,
se termine par un bord, même s'il est peu important.
Type D 451 a :
Mis au jour dans un puits comblé vers la fin du IIIe ou au début du IVe siècle,
ce récipient se signale par sa panse très aplatie et son encolure rentrante.
Type D 451 b :
Ce type, mis au jour dans une sépulture du milieu du IIIe siècle, possède une encolure verticale
et une panse sphéroïde. Une forme similaire est toutefois mentionnée dans la seconde moitié du Ier siècle,
tant en Aquitaine qu'en Belgique.
Type D 451 c :
Ce pot se distingue par une panse ovoïde allongé. Il se trouvait dans un contexte de la fin du IIIe
ou du début du IVe siècle mais une forme similaire est signalée dans la Nièvre dès la fin du
IIe siècle.
Type D 451 d :
La panse piriforme caractérise ce type mis au jour dans une sépulture du milieu du IIIe siècle.
IIe siècle.
Série D 452 :
Cette série se signale par l'absence de bord et par une base assez haute, très élargie.
Type D 452 a :
Ce pot, non daté, possède une panse ovoïde et une encolure verticale.
Cette forme, connue dans la Nièvre à la fin du IIe siècle, existe également au
IVe siècle en céramique dite "à l'éponge" (Raimbault, forme IX).
GENRE D 460 :
Le diamètre du bas de l'encolure est égal ou très légèrement inférieur au diamètre
maximum. L'encolure, haute, ne dépasse toutefois pas la moitié du diamètre de la panse.
Ce genre se subdivise de façon suivante :
- D 461 : col élevé, haut de la panse inexistant.
- D 462 : diamètre du bas de l'encolure légèrement inférieur au diamètre maximum, présence du haut de la panse et base élargie.
- D 463 : comme D 462 mais avec une base étirée puis élargie.
- D 464 : base simplement élargie mais plus haute du celle de la série D 462 ; col également plus haut.
Série D 461 :
L'exemplaire rangé dans cette série ne possède pas de haut de panse.
Type D 461 a :
Ce type possède une base élargie, une panse tronconique et un bord. Il n'est pas exactement daté en
Corrèze mais il se rencontre très souvent au cours du Ier siècle dans le Nord, l'Est,
en Allemagne, Belgique, Grande-Bretagne...
Série D 462 :
Le diamètre à la jonction de la panse et de l'encolure, de peu inférieur au diamètre maximum, permet
l'existence du haut de la panse. La base, peu élevée, est simplement élargie.
Type D 462 a :
Ce type se distingue par la présence d'un bord, le haut de la panse peu élevé et les proportions du
bas de la panse dont la hauteur excède la moitié du diamètre maximum. Aucun de ces exemplaires n'est
daté en Limousin. Ce type se rencontre cependant dans l'Indre des Flaviens aux Antonins et
dans le Loiret au IIe siècle.
Type D 462 b :
Ce sont surtout les proportions de la panse, plus trapue, qui différencie ce type du précédent.
La hauteur de bas de la panse est inférieure à la moitié du diamètre maximum. Ces deux pots ne sont pas datés.
Toutefois, cette forme se trouve dans le Finistère au IIIe siècle.
Type D 462 c :
Ce type, non daté, possède les mêmes proportions de bas de la panse que le précédent. Le haut en est toutefois plus élevé
mais il s'en distingue surtout par l'absence de bord.
Série D 463:
Cette série se singularise en raison de sa base étirée puis élargie.
Type D 463 a :
Ces deux exemplaires à panse ovoïde furent mis au jour dans des sépultures de la seconde moitié du
IIe siècle. Cette forme se rencontre de la fin du Ier à la fin du IIe siècle,
avec toutefois une exception en Grande-Bretagne où on la signale au IVe siècle (avec un col moins haut).
Série D 464:
La base, simplement élargie, dépasse en hauteur celle de la série D 462.
Le haut de la panse, est à la fois plus élevé et plus en retrait que celui des autres séries du même genre.
Type D 464 a :
Ces deux exemplaires à panse ovoïde furent mis au jour dans des sépultures de la seconde moitié du
IIe siècle. Cette forme se rencontre de la fin du Ier à la fin du IIe siècle,
avec toutefois une exception en Grande-Bretagne où on la signale au IVe siècle (avec un col moins haut).
GENRE D 470 :
Il se singularise par une encolure très élevée qui égale ou dépasse la hauteur du corps du vase.
- D 471 : base élargie.
- D 472 : base étirée et élargie.
Série D 471:
la base, peu élevée, est simplement élargie.
Type D 471 a :
Proche du type D 262 d, celui-ci ne s'en distingue que par la hauteur de l'encolure. Il fut mis au jour dans
une sépulture de la fin du IIIe siècle.
Série D 472:
La base, plus haute que celle de la série précédente, est à la fois étirée et élargie.
Type D 471 a :
Cet exemplaire à panse ovoïde, proche du type D 463 a dont il ne diffère que par la hauteur de
l'encolure, se trouvait dans un puits comblé vers la fin du IIIe ou au début du IVe siècle.
Cette forme, extrêmement répandue au IVe se trouve encore au Ve siècle en Suisse.