Liste des tripodes appartenant à chaque type
Ensemble des tripodes en PDF
Les tripodes
Les vases tripodes sont des récipients bas et ouverts munis de trois pieds. Leur morphologie
les destine à la cuisson des aliments : Les pieds remplaçaient le trépied de foyer en
évitant que le fond repose sur la braise. En outre, la forme conique de la partie inférieure
de la panse résistait mieux à la chaleur du foyer qu'un fond classique d'épaisseur irrégulière.
La troncature de l'arbre hiérarchique, effectuée comme pour les catégories plus vastes, permet de définir quatre familles :
- G 100 : cette famille regroupe en fait tous les vases tripodes qui n'entrent pas dans les trois familles suivantes
- G 200 : la hauteur du bas de la panse est nulle.
- G 300: la hauteur du haut de la panse est très importante par rapport à celles du pied et du bord.
- G 400: le diamètre de l'emprise au sol des pied dépasse le diamètre à l'ouverture.
Les tripodes : famille G 100
Cette famille regroupe en fait tous les vases tripodes à l'exception de modèles
très particuliers caractérisés par l'importance excessive de l'un des caractères.
Il existe, bien entendu, la possibilité d'effectuer la troncature à un niveau inférieur.
Toutefois le dessin de l'arbre hiérarchique présente une telle distance entre les
trois nœuds les plus élevés et les autres que cette solution serait illogique.
La troncature inférieure subdivise cette classe en
sept genres qui présentent des caractères beaucoup plus homogènes. Ce sont :
G 110 : emprise au sol large par rapport au diamètre intermédiaire de la panse.
G 120 : emprise au sol large par rapport au diamètre intermédiaire de la panse.
Ce genre diffère toutefois du précédent en raison d'une panse haute et d'un bord peu marqué ou inexistant.
G 130 : emprise au sol moins importante que pour les deux séries précédentes ;
bord marqué seulement à l'intérieur.
G 140 : emprise au sol peu importante par rapport au diamètre de l'ouverture
et au diamètre intermédiaire de la panse ; parois verticales ou peu évasées.
G 150 : emprise au sol assez faible par rapport au diamètre intermédiaire de
la panse mais surtout faible par rapport au diamètre de l'ouverture ; parois très évasées.
G 160 : partie inférieure de la panse plus haute que la partie supérieure avec
toutefois des proportions plus ramassées que certaines séries du genre 140 qui possèdent cette caractéristique.
G 170 : bord très large et diamètre à l'ouverture étroit par rapport à l'emprise au sol.
GENRE G 110 :
Ce genre regroupe des vases tripodes dont le rapport emprise au sol/diamètre intermédiaire de la panse est supérieur à 0.8.
La panse, moins élevée que celle des vases du genre G 120, peut se définir par le rapport diamètre au milieu
du haut de la panse/hauteur inférieur à 1.6. La hauteur du bord contribue également
à différencI
er les genres. Les séries en sont les suivantes :
- G 111 : distance fond-sol peu élevée, parois évasées.
- G 112 : distance fond-sol plus haute et parois moins évasées que dans la série précédente.
- G 113 : parois peu évasées ou même verticales, ouverture plus étroite par rapport à l'emprise au sol, haut de panse peu élevé.
- G 114 : parois peu évasées, haut de panse élevé, ouverture étroite.
- G 115 : comme G 114, mais avec une distance fond-sol importante.
Série G 111 :
Les vases de cette série se distinguent selon deux caractères : distance fond-sol
moyennement élevée (rapport emprise au sol/distance fond-sol > 6),
parois évasées (emprise au sol/diamètre ouverture < 0.8).
Type G 111 a :
Le corps du vase, hémisphérique, présente une courbure des parois plus prononcée vers le bas de la panse.
Il en résulte une partie supérieure du corps du vase très élevée.
A Brive, cet exemplaire date vraisemblablement du dernier quart du Ier siècle.
Type G 111 b :
Le corps du vase, également hémisphérique mais aux proportions plus basses que celle du type précédent,
possède des parois à la courbure plus régulière, plus évasées vers le bas de la panse et plus
verticales vers le haut. Tous ces tripodes proviennent d'ensembles de la seconde moitié du
IIe siècle ou du début du IIIe. Bien que connu au Ier siècle,
en particulier avec un revêtement sablé (Argenton-sur-Creuse, Vindonissa),
ce type parait fréquent au IIe siècle.
Type G 111 c :
Mis au jour dans une sépulture de la seconde moitié du IIe siècle, cet exemplaire
ne se distingue du type précédent que par la faible hauteur de la partie supérieure de la panse.
Il se rapproche en outre du type G 141 g.
Type G 111 d :
Les parois du haut de la panse, nettement évasées, forment une arête avec celle du bas de la panse.
Le bord, épaissi sur les deux faces, réduit légèrement le diamètre à l'ouverture,
ce qui distingue ces vases de ceux du type G 151 b. Tous ces exemplaires se situent dans une
fourchette qui va du milieu du IIe siècle au début du IIIe siècle.
Des formes semblables sont connues dans le Puy-de-Dôme dans la seconde moitié du IIe siècle.
Série G 112 :
C'est avant tout la hauteur entre le fond externe de la panse et le sol qui distingue cette série (
emprise au sol/hauteur fond/sol < 6). La hauteur du haut de la panse contribue
également à la définir (mesure 3/mesures 9+10 > 6).
Type G 112 a :
Le bas de panse, de faible hauteur, et les parois évasées et concaves illustrent ce type mis au jour à
Limoges dans un contexte tibérien. Le type G 114 a possède un haut de panse similaire mais de tous petits pieds.
D'autres exemplaires, non classés car les pieds manquent, possèdent un bas de panse plat, donc de hauteur nulle,
et devaient par conséquent se trouver dans la famille G 200. Cette forme, répandue en Aquitaine, y date des années 40-80.
Type G 112 b :
Le bas de la panse plus élevé et les parois plus évasées différencient ce type du précédent. Il n'est pas daté.
Type G 112 c :
Ce type présente un bord large et des parois peu évasées et sinusoïdales qui confèrent une plus grande hauteur au bas de la partie supérieure de la panse.
Il n'est pas précisément daté mais cette forme se trouve en Aquitaine entre 40 et 80 ainsi qu'au Mas-d'Agenais au milieu du IIe siècle.
Type G 112 d :
Mis au jour dans un contexte tibérien, cet exemplaire est assez proche du type précédent.
Une cannelure est placée légèrement au-dessous du milieu de la partie supérieure de la panse.
Série G 113 :
Cette série regroupe des vases morphologiquement différents. Les parois de la partie supérieure de la panse des
exemplaires corréziens sont verticales alors que celles des vases d'origine creusoise sont évasées. Malgré cela,
les proportions du diamètre de l'ouverture, plus faibles, distinguent cette série des deux précédentes
(diamètre de l'ouverture/emprise au sol < 0.75).
La partie supérieure de la panse n'offre qu'une hauteur modérée alors que la partie inférieure se marque
nettement (hauteur du haut de panse/hauteur du bas de panse > 0.6).
Type G 113 a :
L'emprise au sol des pieds, importante par rapport aux diamètres du bord et de l'ouverture, et la direction verticale
des pieds et des parois du haut de panse, définissent ce type. Ces deux exemplaires proviennent de sépultures
de la seconde moitié du IIe siècle.
Type G 113 b :
Ces trois exemplaires, découverts dans une nécropole en usage dans la seconde moitié du IIe siècle et au début du IIIe,
s'illustrent par des parois évasées que complètent un bord externe et des pieds verticaux.
Type G 113 c :
Ce type, daté du milieu de IIe siècle, se distingue du précédent par son bord interne.
Type G 113 d :
C'est une collerette placée entre la panse et le bord qui différencie ce type du précédent.
Il provient d'une nécropole en usage dans la seconde moitié du IIe siècle.
Série G 114 :
Comme la série G 113, celle-ci possède une emprise au sol conséquente par rapport au diamètre de l'ouverture (rapport > 0.8).
L'importance du haut de la panse rappelle la série G 112 et s'oppose à la série précédente (bas de panse/haut de panse < 0.6).
Type G 114 a :
Ce type comprend deux vases tripodes qui évoquent les séries G 112 a et G 112 c. Ils s'en distinguent en raison
des caractères discriminants des deux séries, en particulier par l'espace fond externe-sol et par les proportions
de la panse, caractères ici moins prononcés. Dans cette série, ce type se signale par des parois évasées concaves
(var. 1) ou sinusoïdales (var. 2).
Bien qu'aucun de ces deux exemplaires ne soit daté, ils semblent appartenir aux deux derniers tiers du Ier siècle.
Type G 114 b :
Mis au jour dans une sépulture de la seconde moitié du IIe siècle, cet exemplaire se signale par la partie du haut de la panse et les pieds verticaux.
Type G 114 c :
Proche du type G 114 b, celui-ci s'en distingue par une légère collerette, des parois et des pieds évasés.
Il est également issu d'une sépulture de la seconde moitié du IIe siècle.
Série G 115 :
Comme les vases de la série G 112, le seul individu de cette série présente des pieds élevés.
En revanche, ses parois peu évasées le rapprochent de la série G 114.
Type G 115 a :
Ce vase, découvert dans un contexte de la fin du IIe ou du début du IIIe siècle, possède un bord peu élevé.
GENRE G 120 :
Comme le genre précédent, celui ci présente une emprise au sol importante par rapport au diamètre intermédiaire.
L'importance de son diamètre à l'ouverture évoque les séries G 111 et G 112 dont il se distingue toutefois par
un rapport diamètre maximum/hauteur totale de la panse inférieur à 3.
Ce dernier rapport s'explique en partie par l'absence du bord ou sa faible hauteur, ce caractère étant le plus significatif.
Ce genre ne comprend que deux séries.
- G 121 : panse à tendance hémisphérique.
- G 122 : faible emprise au sol de la base par rapport à l'ouverture.
Série G 121 :
En raison de la tendance hémisphérique de la panse des vases de cette série,
la partie supérieure du haut de la panse dépasse en hauteur la partie inférieure,
le bas de la panse étant, quant à lui, encore moins élevé.
Type G 121 a :
Dans cette série, ce type s'illustre par un bord peu élevé et des pieds légèrement rentrants.
En Limousin, ces deux vases ne sont pas datés. Une forme proche de l'exemplaire découvert
à Limoges est connue en Aquitaine entre 40 et 70.
Type G 121 b :
Tous trois issus d'une même sépulture de la seconde moitié du IIe siècle, ces vases tripodes se
signalent par leur forme hémisphérique sans bord qui repose sur des pieds évasés.
Série G 122 :
Les vases de cette série se distinguent de ceux de la précédente par le diamètre de
l'ouverture, très inférieur au diamètre intermédiaire du haut de la panse.
Type G 122 a :
La panse, elliptique aplatie et l'absence de bord définissent ce type dont la datation n'est pas connue.
GENRE G 130 :
L'emprise au sol des pieds est ici moins importante par rapport au diamètre intermédiaire de la panse.
En outre, le bord n'étant mesurable qu'à l'intérieur, seule sa largeur est prise en compte dans le calcul.
Ce genre diffère cependant du précédent par une plus forte hauteur du bas de la panse.
Série G 131 :
Les parois peu évasées et le bord interne confèrent à cette série une ouverture étroite par rapport à l'emprise au sol des pieds.
Type G 131 a :
Cet exemplaire, non daté, se signale par des pieds en tétine verticaux.
GENRE G 140 :
Il s'oppose au genre G 110 en raison de l'emprise au sol des pieds plus réduite ici par rapport
au diamètre intermédiaire de la panse (rapport emprise/diamètre intermédiaire < 0.8).
Ce groupe, relativement homogène, ne comprend que deux séries :
- G 141 : emprise au sol moyenne
- G 142 : emprise au sol très étroite.
Série G 141 :
Parmi les vases tripodes du genre G 140, une majorité possèdent un
rapport diamètre de l'emprise au sol/diamètre intermédiaire de la panse
supérieur à 0.6. Ils se retrouvent dans cette série composée de huit types.
Type G 141 a :
Les parois évasées, s'ajoutant au faible diamètre de l'emprise au sol, augmentent les proportions de l'ouverture.
La hauteur de la panse détermine deux variantes. La variante 1. à panse de faible hauteur est représentée par
deux exemplaires dont la date n'est pas connue. La variante 2, aux proportions plus trapues, fut découverte dans une
sépulture de la seconde moitié du IIe siècle (19 59 1 - 10) ou dans des puits comblés
vers la fin du IIIe siècle (87 85 1 -1 et 87 85 11 - 6).
Type G 141 b :
Le diamètre intermédiaire de la panse, important par rapport aux diamètres de l'emprise au sol et de l'ouverture,
caractérise des vases aux parois du haut de la panse rentrantes. Tous trois furent mis au jour dans des
sépultures de la seconde moitié du IIe siècle ou du milieu du IIIe.
Type G 141 c :
C'est un vase défini par des parois verticales terminées par un bord élevé, également vertical,
qui dépasse la moitié de la hauteur du haut de la panse.
Ces deux exemplaires proviennent de contextes de la seconde moitié du IIe siècle.
Type G 141 d :
Ce type, proche du précédent, s'en démarque par son bord moins élevé et le bas de la panse
deux fois plus haut que la distance fond externe-sol. Cet exemplaire fut exhumé d'un puits comblé vers la fin du IIIe siècle.
Type G 141 e :
Ce type s'illustre par le peu d'importance du haut de la panse. Sa hauteur est en effet
inférieure à celle du bord et à celle du bas de la panse. Ces trois exemplaires
proviennent de sépultures de la seconde moitié du IIe siècle.
Type G 141 f :
Les proportions de l'emprise au sol par rapport aux diamètres intermédiaires de la panse et de
l'ouverture sont proches de celles du type G 141 b. La hauteur de la partie supérieure de la panse,
plus élevée, fait la différence. Les exemplaires corréziens datent de la seconde moitié du IIe pour l'un,
de la fin du IIe ou du IIIe siècle pour l'autre. Le troisième se trouvait, à Limoges,
dans un puits comblé vers la fin du IIIe siècle.
Type G 141 g :
Cet exemplaire, mis au jour dans une sépulture du IIIe siècle, s'illustre par la
hauteur de ses pieds et par son bord, épaissi sur les deux faces, qui réduit le diamètre de l'ouverture.
Type G 141 h :
C'est un vase tripode haut caractérisé par un haut de panse élevé par rapport à son diamètre et par
l'emprise des pieds, très faible par rapport à la hauteur totale. Il fut découvert dans une
nécropole en usage vers la fin du IIe et dans le courant du IIIe siècle.
Série G 142 :
Le rapport emprise au sol/diamètre intermédiaire est ici inférieur à 0.6, par opposition à la série G 141.
Type G 142 a :
Type G 142 a : Les vases tripodes de ce type appartiennent à des formes basses. Les pieds permettent de distinguer deux variantes.
Verticaux et resserrés près du centre pour la variante 1, ils sont plus excentrés et fortement rentrants pour la variante 2.
Tous proviennent de sépultures de la seconde moitié du IIe siècle ou des deux premiers tiers du IIIe.
GENRE G 150 :
L'emprise au sol des pieds est étroite, non seulement par rapport au diamètre intermédiaire de la panse,
mais surtout par rapport au diamètre de l'ouverture, ce qui implique des parois très évasées. Deux séries sont à distinguer.
- G 151 : ouverture large par rapport au diamètre intermédiaire de la panse.
- G 152 : ouverture moins importante.
Série G 151 :
Les parois, très évasées, augmentent le diamètre de l'ouverture par rapport au diamètre intermédiaire de la panse.
Type G 151 a :
Les parois du haut de la panse, rectilignes ou légèrement concaves, se terminent par un bord vertical.
Ces trois exemplaires proviennent de la même nécropole utilisée dans la seconde
moitié du IIe siècle et au début du IIIe.
Type G 151 b :
Ce type diffère du précédent en raison de ses proportions plus basses du bord et de la panse.
Le rapport diamètre maximum/hauteurs haut de panse + bord, inférieur à 8 pour le type G 151 a,
dépasse ici cette valeur. Ces deux vases, également exhumés de la nécropole de Saint-Priest-d'Evaux,
datent de la seconde moitié du IIe ou du début du IIIe siècle. Cette forme est signalée dans l'Allier dans les mêmes périodes.
Type G 151 c :
Le haut de panse de ce vase, de même origine que les précédents, possède des proportions comparables à celles du type G 151 a,
mais les pieds et le bas de la panse sont très peu élevés.
Type G 151 d :
C'est un vase très haut par rapport aux autres types de la même série. Son contexte n'est pas connu mais des formes semblables
signalées dans le Loir-et-Cher, la Nièvre ou l'Yonne datent du IIe ou du début du IIIe siècle.
Série G 152 :
En comparaison de la série précédente, le diamètre à l'ouverture est moins important par rapport au
diamètre intermédiaire de la panse (rapport inférieur à 1.2).
Type G 152 a :
Le bord rentrant de cet exemplaire non daté est large et élevé. Ce type est à rapprocher du type G 113 c.
La différence de classement s'explique par la direction rentrante des pieds qui augmente ici l'importance
des différents diamètres par rapport à l'emprise au sol.
Type G 152 b :
Ces petits tripodes, difficiles à mesurer, présentent des parois courbes terminées par un bord triangulaire.
Celui-ci, en raison de l'épaisseur des parois et des faibles dimensions du vase, semble large.
L'exemplaire aubussonnais date de la fin du IIe ou du début du IIIe siècle.
GENRE G 160 :
La partie inférieure de la panse excède, en hauteur, la partie supérieure et le rapport
emprise au sol de la base/diamètre de l'ouverture dépasse 0.8. Ce genre comprend quatre séries :
- G 161 : emprise au sol très inférieure au diamètre intermédiaire de la panse et parois du haut de panse rentrantes.
- G 162 : parois du haut de la panse concaves et verticales.
- G 163 : bord très haut et parois verticales ou légèrement rentrantes.
- G 164 : parois évasées, emprise au sol large.
Série G 161 :
L'emprise au sol, étroite par rapport au diamètre intermédiaire, reste modérée par rapport au diamètre de l'ouverture :
parois du haut de la panse rentrantes. Le bas de la panse est au moins deux fois plus important que le haut.
Type G 161 a :
Cet exemplaire s'illustre par sa forme très basse (diamètre maximum/hauteur > 4).
Il n'est pas daté mais une forme semblable est connue dans la Vienne au Ier siècle.
Type G 161 b :
Contrairement au type précédent, il s'agit là d'une forme haute
(rapport diamètre maximum/hauteur voisin de 2). Cet exemplaire
provient d'une sépulture de la seconde moitié du IIe siècle.
Série G 162 :
Elle s'illustre par les parois du haut de la panse qui sont hautes, verticales et concaves.
Type G 162 a :
Cette forme haute, munie d'un bord rentrant, fut mise au jour dans une nécropole en usage dans
la seconde moitié du IIe et au début du IIIe siècle.
Série G 163 :
La partie inférieure de la panse, un peu moins haute que dans les séries précédentes,
reste inférieure au double du haut de la panse.
Type G 163 a :
Ce type se signale par la hauteur du bord, plus important que la partie supérieure de la panse.
Tous ces exemplaires furent mis au jour dans une sépulture du milieu du IIIe siècle.
Type G 163 b :
Cet exemplaire, non daté, se distingue du type précédent par la moindre hauteur de son bord et par son
emprise au sol, plus faible par rapport au diamètre intermédiaire de la panse.
Série G 164 :
Le seul individu de cette série possède des parois évasées.
Type G 164 a :
Cet exemplaire, mis au jour dans un contexte de la fin du Ier siècle, présente un bord vertical haut et étroit.
GENRE G 170 :
Ce sont des vases tripodes à bord large et ouverture étroite. La différence entre le diamètre de l'ouverture
et celui de l'emprise au sol de la base est inférieure à la largeur du bord. Ce genre comprend deux séries.
- G 171 : forme basse ou moyenne, carénée avec des pieds peu élevés.
- G 172 : forme haute.
Série G 171 :
C'est surtout la hauteur des pieds qui différencie les deux séries.
En outre, celle-ci possède une panse moins haute avec une carène entre le haut et le bas.
Type G 171 a :
Ce sont les pieds évasés et la faible hauteur de la partie supérieure de la panse, aux parois rentrantes,
qui définissent ce type. Ce vase tripode provient d'une sépulture de la fin du IIe siècle.
Type G 171 b :
Ce type diffère du précédent par sa panse plus élevée et ses pieds verticaux.
Il provient d'une nécropole utilisée vers la fin du IIe et au IIIe siècle.
Type G 171 c :
Ce vase tripode, aux pieds évasés et panse haute, fut découvert dans une sépulture de la fin du IIe siècle.
Série G 172 :
Le seul individu de cette série correspond à une forme haute caractérisée par des pieds élevés et une panse sphéroïde.
Type G 172 a :
Mis au jour dans un contexte de la fin du IIe ou du début du IIIe siècle, ce vase se singularise
par ses pieds verticaux en tétine et par son bord terminé par une lèvre concave.
Il est à rapprocher du type G 411 a.
Les tripodes : famille G 200
Cette famille ne comprend qu'un individu isolé en raison de son fond plat.
Il évoque une assiette ou une écuelle à pied et diffère en cela de certains vases du
genre G 150 qui présentent toujours une légère convexité du fond.
GENRE G 210 :
La partie inférieure de la panse n'existant pas, le diamètre doit être assimilé au
diamètre intermédiaire de la panse. En conséquence, le diamètre de
l'emprise au sol des pieds lui est de très peu inférieur.
Série G 211 :
Comparativement aux autres, le diamètre de l'ouverture est important
à cause des parois de la panse, très évasées.
Type G 211 a :
Cet exemplaire, découvert dans une sépulture de la seconde moitié du IIe siècle, possède en outre des pieds verticaux peu élevés.
Les tripodes : famille G 300
Cette famille ne comprend également qu'un individu qui s'illustre par l'importance de la hauteur de la partie
supérieure de la panse par rapport à la hauteur totale.
GENRE G 310 :
Le fond plat présente les mêmes particularités que celui de la famille précédente.
Série G 311 :
Les pieds, fixés à la limite du fond, rendent important le diamètre de leur emprise au sol.
Type G 311 a :
Issu d'une nécropole en usage dans la seconde moitié du IIe siècle ou du début du IIIe, ce type
possède des parois verticales convexes donc un faible diamètre à l'ouverture.
Les tripodes : famille G 400
Cette famille rassemble des vases tripodes qui possèdent un diamètre à l'ouverture
égal ou inférieur à celui de l'emprise au sol des pieds. En raison des modifications
apportées aux mesures des diamètres, sa valeur est donc égale à 0.
Cette particularité est le seul point commun des trois vases de cette famille,
ils se trouveront par conséquent rangés dans trois genres.
- G 410 : panse elliptique aplatie
- G 420 : bas de panse plus élevé que le haut
- G 430 : Pieds très élevés par rapport à la panse
GENRE G 410 :
La panse haute possède une forme elliptique aplatie.
Série G 411 :
Les diamètres de la panse excèdent le diamètre de l'ouverture.
Type G 411 a :
Cet exemplaire, daté de la fin du IIe ou du début du IIIe siècle, possède des pieds en tétine verticaux.
GENRE G 420 :
Le bas et le haut de la panse ont approximativement la même hauteur.
Série G 421 :
La distance fond-sol, très peu élevée, rend importante la hauteur de la panse
(à noter que seul le haut de la panse caractérise la famille G 300).
Type G 421 a :
Ce vase, exhumé d'une sépulture du début du IIIe siècle, possède des parois et des pieds verticaux.
GENRE G 430 :
Ce genre se signale par la forte distance entre le fond et le sol (pieds élevés).
Série G 431 :
La panse, peu élevée, présente des parois convexes, sans arête.
Type G 431 a :
L'évasement des pieds compense celui des parois pour que l'emprise au sol soit supérieure au diamètre de l'ouverture.
Ce vase provient d'une sépulture de la fin du IIe siècle.